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GAZODUC TRANSSAHARIEN : Arkab fait le point sur l’avancée du projet

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Intervenant lors d’une conférence de presse animée au terme des travaux du 7e Sommet du GECF, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé que « le projet du Gazoduc transsaharien « TSGP » (Trans-Saharian Gas-Pipeline), qui s’étend sur 4 000 km, d’Abuja aux côtes algériennes et destiné à l’exportation du gaz nigérian, a connu la réalisation d’une grande partie ».
Selon le ministre, « il n’en reste que 100 km au niveau du Nigeria, 1.000 km au Niger et 700 km en Algérie, soit un total de 1.800 km ». Evoquant l’importance de la réunion tenue avec le ministre nigérian des Ressources, en marge du Sommet, Mohamed Arkab a appelé à « mobiliser tous les moyens pour la relance du projet après le retard enregistré ». Concernant la « Déclaration d’Alger », le ministre a mis en avant l’importance d’« élever le niveau de concertation entre les pays exportateurs de gaz pour relever les défis actuels », ainsi que « la nécessité d’augmenter les investissements gaziers ». Affirmant que « l’industrie gazière exige une vision prospective et claire dans le marché s’étalant sur au moins 10 ans », le ministre a annoncé que les grandes compagnies énergétiques internationales sont actuellement en passe de « préparer des contrats à long terme dans ce domaine ».

Sonatrach, acteur pivot lors du Sommet du GECF
Indiquant que l’Algérie « œuvrait à augmenter ses capacités en gaz naturel liquéfié (GNL), outre les 43 milliards de m3 transportés via les gazoducs », Arkab a révélé que l’Algérie était en « quête de nouveaux marchés, notamment le marché asiatique ». Des investissements à l’égard desquels Sonatrach « disposait d’une stratégie visant à diversifier les partenaires en matière de financement ». À cet égard, il a fait observer que la société italienne « Eni », par exemple, disposait d’investissements d’un volume de plus d’un milliard de dollars en partenariat avec Sonatrach pour financer plusieurs projets d’exploration et d’exploitation. Dans le même ordre d’idées, il a « salué les relations solides stratégiques dans le domaine énergétique entre l’Algérie et l’Italie, illustrées par un gazoduc d’une capacité de 32 milliards de mètres cubes par an », outre « les projets d’électricité et le projet futur d’exportation d’hydrogène vers l’Allemagne ». Par ailleurs, Arkab a rappelé « l’attachement de l’Algérie à accompagner les États africains dans les projets d’industrie gazière à travers la formation ». Au niveau local, le ministre a souligné que le groupe Sonatrach s’attelait à l’intensification de la production gazière, citant les projets d’exploration en cours », précisant que « nous n’avons exploré que 47% de la zone totale d’exploration dans le pays, ce qui exige le lancement intensifié de nouveaux projets ». Pour sa part, le P-DG de Sonatrach, Rachid Hachichi, également présent à la Conférence, a rappelé que l’Algérie avait exporté l’année dernière 30 mds de m3 de GNL, sachant qu’elle jouit des capacités lui permettant d’atteindre 56 mds de m3.

L’OAPEC salue les efforts de l’Algérie
Le Secrétaire général de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OAPEC), Djamel Aissa El Loughani a mis en avant « les efforts de l’Algérie dans l’organisation du 7e GECF, ainsi que l’installation à Alger de l’Institut de recherches sur le gaz relevant du GECF (GRI) », appelant à « la conjugaison des efforts et au rapprochement des vues entre l’ensemble des parties, en tirant les enseignements des expériences du passé en vue d’assurer l’avenir de l’énergie durable », le SG a mis l’accent sur « l’impératif d’adopter le gaz naturel comme carburant principal dans le système énergétique à l’avenir », ajoutant qu’on « ne saurait réaliser une transition fluide et inclusive, ni baliser le chemin d’un avenir énergétique durable sans miser sur le gaz naturel dans le mix énergétique au-delà de l’année 2050 ». Passant en revue les potentialités gazières dans les pays arabes, le SG de l’OAPEC a souligné que la région arabe « a marqué sa présence sur l’échiquier mondial du gaz, eu égard au besoin pressant du marché européen d’augmenter les approvisionnements en gaz provenant de cette région », grâce « au partenariat économique d’envergure conclu entre les deux parties et qui remonte à plusieurs décennies », outre « les potentialités de la région qui renferme près de 27% des réserves mondiales prouvées de gaz ».
Hamid Si Ahmed

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