La sélection algérienne de football des moins de 17 ans qui a fait vibrer les supporters pendant deux semaines, a terminé la coupe arabe de cette catégorie tenue dans l’Ouest du pays en apothéose, et ce, en battant son homologue marocaine en finale aux tirs au but (4-2/1-1 dans le temps réglementaire), jeudi soir au stade Abdelkrim-Kerroum à Sig.
Menés au score dès les premières minutes de la deuxième période, les petits Fennecs se sont battus jusqu’au bout. Ils y ont cru jusqu’à avoir arraché l’égalisation avant une minute de la fin de la partie, ce qui leur a permis de passer à la fatidique série des tirs au but. Une opération qui leur a déjà souri en quarts et demi-finales contre la Tunisie et l’Arabie saoudite respectivement.
Cette fois encore, les tirs au but ont encore porté chance aux jeunots algériens qui se sont imposés ainsi à l’arraché pour offrir un trophée historique à l’Algérie dans cette catégorie d’âge, et ce, après huit mois d’un autre trophée du genre remporté par la sélection nationale dans la coupe arabe des seniors tenue en décembre dernier à Doha.
Toutefois, cette finale a été gâchée par le comportement antisportif des Marocains. Au moment où les joueurs algériens fêtaient leur consécration et se congratulaient sur le terrain, les joueurs marocains se sont dirigés vers eux pour les agresser. Une bagarre générale s’en est suivie sur le terrain.
Les éléments de la sécurité, présents sur le terrain, ont immédiatement intervenu pour mettre fin à cette bagarre provoquée par de jeunes joueurs manipulés par le Makhzen, alors que le match s’est déroulé dans un fair-play total.
Alors que les Marocains menaient au score, aucune partie sur le terrain ne les a intimidés ou agressés. Mieux encore, les joueurs marocains n’ont pas contesté le but égalisateur de l’Algérie puisqu’il était limpide et ne souffrait d’aucune irrégularité. À la surprise générale, les joueurs marocains qui ont accepté leur défaite, après avoir raté deux tirs au but, ont agressé sur le terrain les joueurs algériens, ce qui a suscité l’étonnement et la stupéfaction des responsables et dirigeants de l’Union arabe de football.
Pis, ces derniers ont dû déployer d’énormes efforts pour convaincre les hôtes d’Algérie de revenir sur le terrain pour recevoir leurs médailles après avoir décidé dans un premier temps de boycotter cette cérémonie présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrezak Sebgag.
Les Marocains vont néanmoins faire parler d’eux une heure après la rencontre, et ce, par le biais de leur fédération de football que préside Faouzi Lekjaa, un pion du Makhzen, et qui s’est avéré, tout comme ses jeunes joueurs, un mauvais perdant. Sinon, comment expliquer ce communiqué qu’il a publié au nom de son instance et par lequel il a dénoncé ‘’le climat électrique dans lequel s’est déroulé le match, et l’absence totale de la sécurité dans le stade’’. Dans son communiqué, il a aussi accusé les joueurs algériens d’avoir agressé les siens, interpellant l’Union arabe de football pour prendre les mesures nécessaires à l’encontre de l’Algérie. Pourtant, tout le monde a vu que c’était le gardien marocain qui allumait la mèche en enclenchant cette bagarre générale qui a éclaté dès la fin de la séance des tirs au but après avoir agressé un joueur algérien.
Evidemment, la presse marocaine a vite sauté sur l’occasion pour monter des scénarios imaginaire, avec comme seul objectif de porter préjudice à l’image de marque de l’Algérie à quelques mois du déroulement dans notre pays du championnat d’Afrique des joueurs locaux que les responsable du football marocain ont décidé de la boycotter indirectement en y participant avec leur équipe des moins de 23 ans, comme annoncé récemment par Lekjaa lui-même.
Hakim S.
