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Festival de Deauvilelle 2015 : les Confidences d’Orlando Bloom

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Le célèbre Legolas des deux trilogies du «Seigneur des Anneaux» de Peter Jackson est à Deauville afin de recevoir un hommage. Détendu et souriant, Orlando Bloom s’est livré au jeu de la conférence de presse. Morceaux choisis.

Sur le fait qu’il joue souvent des personnages en costume
Je suis né à Canterbury, dans le Kent, en Angleterre. C’est une ville chargée d’histoire. J’ai grandi en ces lieux grandioses. Je me souviens, qu’enfant, j’étais impressionné par la beauté et la grandeur de la cathédrale. Peut-être que c’est pour cela que je suis aussi à l’aise quand je tourne dans un film d’époque ou en costume. Cela fait partie du personnage.

Son expérience du «Zulu» de Jérôme Salle
«Zulu» est l’un de mes films favoris. Le film qui, j’espère, me permettra de prendre un tournant dans ma carrière. C’était le premier film en langue anglaise de Jérôme Salle (réalisateur français, ndlr) mais il avait beaucoup de maitrise. Il m’a dit : «c’est un petit film, un petit budget, mais nous avons la liberté et le Final Cut».

Son expérience en Legolas
C’était une opportunité extraordinaire, une chance incroyable. Je venais tout juste de finir ma formation d’acteur quand j’ai été casté pour la première trilogie du «Seigneur des Anneaux». J’étais au bon moment, au bon endroit. C’était un apprentissage accéléré, j’ai des souvenirs fantastiques avec tant de grands acteurs, Ian McKellen, Viggo Mortensen… Une fois que vous êtes embarqués dans des trilogies aussi populaires, c’est un bon point de départ, mais il faut savoir se libérer du rôle, prendre une autre direction, accomplir d’autres objectifs.

Sur l’hommage de Deauville
C’est un grand honneur. J’ai beaucoup d’admiration pour le cinéma français, les cinéphiles français ont une approche différente des autres publics. Je suis content d’avoir une cabine à mon nom, je vais pouvoir dormir sur la plage (rires).

Sur sa première expérience
J’ai eu très tôt la vocation. A quatre ans, j’ai tenu mon premier rôle. J’avais quatre ans. J’ai joué un singe. Le costume était très chaud et je passais mon temps à me gratter sur scène (rires).

Sur sa formation théâtrale
Le théâtre est ma formation, un trésor, un plaisir auquel je retourne très volontiers. J’ai tenu récemment le rôle de Roméo, dans «Roméo et Juliette» de William Shakespeare. Bon, ce n’était pas le Roméo le plus jeune, mais pas le plus vieux, en tout cas je l’espère. J’ai un garçon de quatre ans, cela vous fixe, vous sédentarise et cela me donne l’occasion de rejouer au théâtre. J’aimerais jouer dans une pièce contemporaine.

Sur le prochain «Pirates des Caraïbes»
Je suis un fan de «Kon-Tiki» le précédent film de Joachim Ronning et Espen Sandberg (les deux réalisateurs norvégiens de «Pirates des Caraïbes 5», ndlr). J’ai des scènes brèves, au début et à la fin, mais quand je suis arrivé, j’étais été marqué par leur énergie. C’est un film très lourd, avec un plan de tournage très serré, mais les deux cinéastes sont en symbiose. Ils auront une grande carrière, j’en suis sûr.

Sur ses projets
Je viens de jouer dans «Digging for Fire», un film de Joe Swanberg de la mouvance Mumblecore (film à petit budget, Ndlr). Je rêve de tourner avec Jacques Audiard. J’ai vu qu’il tournait son prochain film en anglais, je suis prêt à tenir un petit ou un grand rôle, je suis un grand fan du «Prophète». J’adore les films de David Fincher, aussi, mais je ne veux pas donner une liste de cinéastes de peur d’en oublier.
In Paris Match

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