L’USM Bel-Abbès, pensionnaire de la Ligue 1 de football, est sans président depuis deux mois, après l’échec des membres du Conseil d’administration d’élire un nouveau premier responsable du club lors de leur réunion lundi, a-t-on appris de son directeur général. «Une nouvelle réunion a eu lieu pour élire un nouveau président, mais faute de candidats, celle-ci a capoté», a regretté Kadour Benyad, dans une déclaration à l’APS. En décembre dernier, Adda Boudjellal Tayeb avait succédé à Okacha Hasnaoui à la tête de la société sportive par actions du club, mais il n’a tenu en poste que l’espace de deux mois. Le défilé des présidents est devenu d’ailleurs monnaie courante ces dernières années dans le club de la «Mekerra», confronté à d’interminables problèmes financiers. La vacance de la présidence s’est répercutée négativement sur la bonne marche de cette formation de l’Ouest algérien. Elle est déplorée également par les joueurs qui se retrouvent livrés à eux-mêmes. «Personnellement, je ne peux pas être tout seul au four et au moulin. J’ai tout le temps demandé l’implication des membres du conseil d’administration, en vain. A l’approche de la fin de la saison, l’USMBA a besoin d’un président capable de faire face à la crise financière qui secoue le club», a encore précisé Benayad. Il faut dire que l’USMBA a déjà payé le prix de cette instabilité chronique après la défalcation de six points de son compteur en janvier dernier sur décision de la Fédération internationale de football dans l’affaire de son litige financier avec un ancien joueur étranger. La perte de ces précieuses unités a contraint les protégés de l’entraîneur Si-Tahar Chérif El-Ouezzani de revoir à la baisse leurs ambitions en championnat. Ils luttent désormais pour leur maintien parmi l’élite. Et pour sauver leur saison, les joueurs de l’USMBA espèrent triompher en Coupe d’Algérie où ils sont qualifiés en demi-finales pour la troisième fois de suite, raison pour laquelle leur directeur général insiste sur l’implication des actionnaires de la société commerciale du club, pour offrir à la ville de Sidi Bel-Abbès son deuxième titre après la Coupe d’Algérie de 1991.