Six joueurs locaux, dont trois gardiens de but, sont convoqués par le sélectionneur national, Christian Gourcuff, pour le match face au Lesotho, prévu le 6 septembre à Maseru, pour le compte de la seconde journée des éliminatoires de la CAN 2017. Il y a lieu de noter dans ce registre que les trois joueurs de champ retenus sont des défenseurs, ce qui montre bien que le coach national éprouve quelques difficultés dans ce domaine, nées de la défection de certains joueurs clés de cette zone, à l’image de Belkalem, Mesbah et Halliche. Il est vrai que le fait de retenir des joueurs locaux est encourageant pour eux, mais le plus important est de leur accorder une chance de jouer pour montrer leur potentiel. Les Benayada, Khoualed et Hachoud, puisque ce sont eux qui ont été retenus dans la liste des 23, affichent depuis le début de saison une belle forme et semblent prêts pour apporter le plus escompté à la défense algérienne contre le Lesotho.
Mais la question qui mérite d’être posée s’adresse directement à Gourcuff : osera-t-il faire jouer ces trois joueurs ? Les spécialistes et les observateurs sont catégoriques : le sélectionneur national a déjà son onze dans la tête et les joueurs locaux vont chauffer le banc de touche contre le Lesotho comme d’habitude. D’ailleurs, depuis son arrivée en EN, il y a de cela une année, Gourcuff mise sur les joueurs pros évoluant à l’étranger et c’est très rare dans un match officiel qu’il donne la chance à un joueur local. L’ex-entraineur de Lorient est convaincu que le joueur du cru est moins performant que celui évoluant à l’étranger. Si on prend les statistiques depuis son arrivée, et mis à part lors de la tournée amicale du Qatar où il avait fait jouer quelques locaux à l’image de Doukha, Chenihi, Belaili, Chafai, pour les matches officiels, il n’accorde sa confiance qu’aux joueurs pros. On ne voit pas comment Gourcuff va changer de politique pour ce rendez-vous contre le Lesotho, surtout que dans ses propos il a insisté sur le fait que l’adversaire est une équipe joueuse qu’il faudra surveiller et s’en méfier.
Hakim S.
