L’occupation israélienne poursuit son acharnement contre les Palestiniens, à El-Qods occupée, hier, après trois vendredis et semaines ayant ciblé la sainte Mosquée d’Al-Aqsa, hier, les forces coloniales de l’entité sioniste ont imposé des restrictions aux chrétiens, et l’archevêque orthodoxe de Sebastia à El-Qods, Atallah Hanna a affirmé , « les forces d’occupation sionistes empiètent de manière flagrante sur le caractère sacré de l’église du Saint-Sépulcre », dans le sillage de sa politique visant à déraciner le Palestinien et sa culture d’El-Qods, avec notamment ses multiples attaques récurrentes aussi contre la Mosquée d’Al-Aqsa et ses fidèles.
Déclarant que les forces de sécurité armées fortement de l’occupation israélienne avait transformé, ces dernières semaines, depuis notamment le début du mois sacré, « la vieille ville en une caserne militaire », expliquant que « les forces d’occupation empiètent de manière flagrante les Lieux Saints des musulmans et chrétiens » et hier, elle a piétiné « sur le caractère sacré de l’église du Saint-Sépulcre dans un ciblage sans précédent de la présence chrétienne dans la ville, El-Qods occupée ». Dans ses déclarations, Atallah Hanna a souligné que « les forces d’occupation sont entrées dans l’église du Saint-Sépulcre avec leurs armes , provoquant des chrétiens et des fidèles », expliquant que « les soldats de l’occupation ont attaqué des fidèles dans une scène sans précédent lors de la plus importante fête chrétienne ». Le quadrillage des rues et ruelles d’El-Qods étant en cours, depuis notamment trois semaines, durant lesquelles les forces de sécurité sionistes se sont acharnées violement sur les Palestiniens, notamment ceux et celles présents à Al-Aqsa et ses environs, causant des victimes et de nombreux blessés, et hier, c’étaient aussi les Palestiniens chrétiens d’être interdits d’accéder librement à l’église du Saint-Sépulcre, et les attaques sionistes ont atteint même un des des prêtres alors qu’il se rendait à la Sainte Eglise. La résistance populaire des Palestiniens ne s’est que renforcée, bravant , à mains nues, brandissant le drapeau palestinien, ou par des jets de pierres et des slogans de liberté ou de cris d’Allah Akbar, lancés contre les forces de sécurité de l’entité sioniste lourdement et fortement armée , ayant recouru aux tirs de balles en caoutchouc et gaz lacrymogènes contre les Palestiniens. Le Front de la résistance populaire des Palestiniens, de Ghaza à El-Qods occupée, de Cisjordanie et des territoires occupés de la Palestine de 48 qui s’est illustrée, l’an dernier, non sans surprendre l’entité sioniste, a, dans sa riposte contre les agressions d’Al-Aqsa et du quartier de Cheïkh Jarrah, imposé une nouvelle donne, dans le conflit israélo-palestinien. Un front qui a fait comprendre à l’entité sioniste, que la détermination des palestiniens à épouser la liberté et vivre dignement sur la terre de leurs ancêtres, ne peut être affecté par la trahison de pays normalisant leurs relations avec Israël ou par les politiques des gouvernements successifs de l’entité sioniste visant à briser l’unité des rangs et l’action du peuple palestinien, dans sa lutte de libération. Hier, des dizaines de cas d’asphyxie au gaz lacrymogène ont été enregistrés lors d’une marche pacifique dans les territoires de 1948 en protestation contre les agressions sionistes à la Mosquée Al-Aqsa, tandis qu’un Palestinien a été blessé et trois arrêtés, la veille, par les forces de l’occupation sioniste en Cisjordanie occupée, selon des médias palestiniens, citant des sources locales. La police sioniste a tiré du gaz lacrymogène dans la ville d’Um Al-Fahm, dans les territoires palestiniens de 1948 lors de la répression d’une marche pacifique de contestation des récentes agressions à el- Qods occupée, ont ajouté les mêmes sources, citées par l’agence de presse palestinienne, Wafa.
Des centaines de palestiniens d’Um Al-Fahm ont condamné les attaques sionistes persistantes contre El-Aqsa, appelant à mettre fin à cette escalade dangereuse.Depuis le début du mois sacré de Ramadhan, les forces d’occupation sioniste intensifient leurs escalades militaires dans les villes palestiniennes, et protègent les incursions et les actes de violence des colons contre les Palestiniens et leurs biens. Les actes de violence commis par des colons sionistes contre les Palestiniens et leurs biens sont courants en Cisjordanie occupée, et restent impunis. Ils incluent des incendies de biens et des mosquées, des jets de pierres, le déracinement des cultures et des arbres dont les oliviers, outre les attaques contre des maisons palestiniennes.
K. B./Agences
