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EXERCICE DU DROIT DE PRÉEMPTION SUR LES ACTIFS D’ANADARKO : «Aucune crainte pour Sonatrach», selon Arkab

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Selon le ministre de l’énergie, Mohamed Arkab, le recours de la Compagnie nationale des hydrocarbures (Sonatrach) à l’exercice de son droit de préemption sur les actifs d’Anadarko en Algérie, dans le cadre d’un contrat de partenariat dans le périmètre de Hassi Berkine, «  est une opération purement économique ».

Dans une déclaration à la presse en marge d’une rencontre de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) avec les opérateurs, le ministre a précisé que « Anadarko, partenaire de Sonatrach sur le périmètre de Hassi Berkine a sollicité l’approbation du ministre de l’énergie, pour le changement de contrôle sur ses intérêts dans le périmètre de Hassi Berkine suite à une opération de fusion-acquisition entre les compagnies pétrolières américaines Anadarko et Occidental Petroleum ».
Dans le même contexte, il a expliqué que « cette opération (exercice du droit de préemption, NDLR) s’inscrit dans le cadre de l’application de la loi sur les hydrocarbures en vigueur en pareille matière ». Le ministère de l’énergie a été destinataire, début août dernier, d’une demande officielle d’Anadarko sollicitant l’approbation du changement du contrôle sur la compagnie Anadarko Algérie au profit de la compagnie américaine Occidental Petroleum Corporation après le contrat conclu entre les deux compagnies américaines, a-t-il expliqué. Dans le cadre du processus de cette fusion-acquisition, Occidental cédera l’ensemble de ses intérêts, nouvellement acquis en Afrique, au profit de Total ». Le ministre a fait savoir, à cet égard, que ses services ont étudié l’offre d’Anadarko sur plusieurs aspects y compris économique et technique sachant que le périmètre de Hassi Berkine est fortement rentable et continuera à pomper du pétrole jusqu’à 2036, voire jusqu’à 2040 selon une étude.
C’est pourquoi, a-t-il justifié, nous avons demandé à Sonatrach d’exercer le droit de préemption pour obtenir les actions d’Anadarko, ce qui est , en fait, une opération ordinaire.
S’agissant du recours éventuel à l’arbitrage international, M. Arkab a affirmé que « la Compagnie Anadarko est un partenaire qualitatif et important avec qui nous avons établi un partenariat solide à long terme, alors je ne crois pas que les rapports s’arrêteront à ce contrat. Il a indiqué, en outre, avoir demandé à Sonatrach de s’asseoir autour de la table avec Anadarko pour examiner, professionnellement, tous les moyens techniques disponibles ».
« Nous disposons, à Sonatrach, d’experts compétents et nous espérons que cette affaire ne parvienne pas à l’arbitrage international (…) nous avons besoin d’Anadarko comme futur partenaire », a souligné le ministre. Affirmant, à ce propos, que la nouvelle loi sur les hydrocarbures permettra de réaliser les objectifs liés à l’augmentation des réserves de l’Algérie en matière de pétrole et de gaz et des revenues en devise, M. Arkab a rassuré qu’il n’y avait aucune crainte pour Sonatrach au sujet de l’exercice du droit de préemption. Par ailleurs, le premier responsable du secteur a dit avoir demandé à Sonatrach d’exercer le droit de préemption quant aux actions de la compagnie « Addison » dans une « opération similaire. « Les décisions prises par le gouvernement sont incontestablement dans l’intérêt du citoyen et de la patrie », a-t-il conclu.
Ania Nait Chalal

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