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Enseignement supérieur : En quête d’une université de qualité

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À en croire les propos du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, les universités algériennes s’apprêtent à franchir une nouvelle étape qui est celle de la «qualité». Dans cette optique, le ministère devra recevoir, le mois de juin prochain, tous les rapports d’évaluation internes lancés dans les établissements universitaires.
Ce projet en cours consiste en un diagnostic général de l’université qui sera suivi en conséquence de réponses à la situation en prévalence. Lors d’une activité de son parti, le Front de libération nationale (FLN), organisé samedi passé, Tahar Hadjar, a en effet indiqué que le secteur de l’Enseignement supérieur s’attèle à préparer le passage à une étape de qualité à travers le référentiel national de qualité adressé aux universités au début de l’année et sur la base duquel les universités élaboreront des rapports à remettre au ministère en juin prochain. Il a expliqué que le référentiel national de qualité est un ensemble d’indicateurs en vigueur dans les pays développés, réparti en sept chapitres, et que «nous avons commencé à appliquer l’année passée sans tapage médiatique ». Soulignant que la première phase consiste en une évaluation interne par la commission de la qualité, représentée par une cellule au niveau de chaque établissement d’enseignement supérieur, le ministre a indiqué que le travail de cette commission, qui a duré plusieurs années, touche à sa fin et chaque président d’université sera informé des dysfonctionnements et des lacunes dans le but d’améliorer la performance.
La deuxième phase, a expliqué le ministre, a été une évaluation externe faite par des professeurs algériens enseignant dans des universités de renommée mondiale, qui ont remis, la semaine dernière, un rapport sur la situation des universités où ils se sont rendus, ajoutant que ce rapport a été élaboré dans une discrétion totale pour éviter toute interférence et permettre que ce travail se déroule dans un cadre académique et scientifique. Évoquant une révision, sur la base des rapports émanant des deux parties, du système d’enseignement supérieur, Hadjar a indiqué que la réforme vise à mettre en phase le système d’enseignement supérieur en Algérie avec celui en vigueur dans les pays développés en adoptant un mode aux normes et critères mondiaux. Tous les moyens humains et matériels sont disponibles pour le passage à une étape de qualité dans l’enseignement supérieur, a assuré le ministre à ce propos.

Recrutement de 3000 enseignants à la rentrée universitaire 2018/2019
Affirmant que le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique n’a pas été affecté par la politique de rationalisation des dépenses publiques en dépit de l’ampleur de la crise économique, Tahar Hadjar a annoncé des projets à réaliser dans les mois et les années à venir ainsi que le recrutement de 3000 enseignants universitaires au titre de la prochaine année universitaire.
Par ailleurs, le ministre a fait état de l’annonce prochaine d’une réforme des programmes des sciences médicales permettant à l’enseignement de la médecine en Algérie d’être en phase avec celui des grandes universités dans le monde.
Ania Nait Chalal

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