Accueil ACTUALITÉ Enseignants du primaire : Vers une grève de trois jours renouvelable

Enseignants du primaire : Vers une grève de trois jours renouvelable

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Après l’échec des négociations, lundi, avec les représentants du ministère de l’Éducation nationale concernant sa plateforme de revendications, la coordination des enseignants du primaire se dirige vers le durcissement de ses actions de contestation. En effet, à l’issue de cette réunion, ladite coordination a annoncé la poursuite de sa grève à partir du 18 novembre prochain, sous forme de trois jours renouvelables. Elle menace également de boycotter les examens du premier trimestre.

Dans un communiqué rendu public, les contestataires ont d’abord exigé la présence du premier responsable du secteur lui-même à ces réunions de négociation, car ceux-ci se sont retirés de celle de lundi juste après avoir constaté l’absence du ministre. La même source a décidé, également, de maintenir son mot d’ordre de grève cyclique et de passer à trois jours de débrayage renouvelables à compter de la semaine prochaine, si aucun accord n’est conclu avec la tutelle. Mais pas que, la coordination des enseignants du cycle primaire menace même de boycotter les examens du premier trimestre prévus en décembre prochain. À rappeler, par ailleurs, que les revendications principales des enseignants du primaire tournent essentiellement autour de la promulgation du statut particulier, notamment dans ses aspects liés à la promotion, l’intégration et le classement. L’on revendique également l’application «immédiate et avec effet rétroactif» du décret présidentiel 14/266. On réclame le droit à la retraite proportionnelle sans limitation d’âge pour les enseignants, ainsi que la révision de la classification des enseignants du primaire. L’on réclame aussi la diminution des volumes horaires au primaire, et ce au même titre que ce qui se fait dans les paliers moyen et secondaire. Les grévistes demandent également, la régularisation des enseignants formés après le 3 juin 2012 afin qu’ils puissent bénéficier du statut de formateur. Parmi les autres revendications posées figure aussi la possibilité pour l’enseignant de bénéficier de promotions jusqu’au titre de directeur d’école, ainsi que l’activation du dossier lié à la médecine du travail. Le mouvement de contestation des enseignants de ce palier a été entamé il y a un mois, suite à des appels anonymes, avant de finir adopté par deux syndicats du secteur à savoir le Syndicat des travailleurs de l’éducation et de la formation SNTE, et l’Union nationale des professionnels de l’éducation et de la formation UNPEF. Le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, avait reconnu la légitimité des revendications, mais sans que des mesures concrètes ne soient appliquées pour leurs prises en charge.
Ania Nait Chalal

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