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EN L’ABSENCE DE LABORATOIRES D’EXAMEN DE LA CONFORMITÉ : Le marché des climatiseurs échappe à tout contrôle

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Le Commissaire aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, Noureddine Yassaâ, invité, hier matin, de la chaîne I de la Radio nationale, a affirmé que « les climatiseurs, à forte consommation d’énergie électrique durant la période estivale, ne font actuellement l’objet d’aucun contrôle », appelant à « la création, dans les plus brefs délais, de laboratoires pour contrôler les appareils électriques ».

Un contrôle qui permettra non seulement de s’assurer de la conformité de ce type de produits, mais aussi de préserver le consommateur des risques d’accidents outre de lutter contre le marché informel. La mise en place des laboratoires, pour l’invité de la radio permettra à ces produits de large consommation et utilisation « à répondre aux normes internationales en terme d’efficacité énergétique », affirmant, que « les climatiseurs, à forte consommation d’énergie électrique durant la période estivale, ne font actuellement l’objet d’aucun contrôle». Il a également précisé un point important : il s’agit «des appareils électriques, notamment les climatiseurs, à forte consommation d’énergie électrique durant la période estivale, ne font actuellement l’objet d’aucun contrôle ». Concernant les programmes de montage des panneaux solaires producteurs d’énergie électrique propre dans les entreprises publiques, Yassaâ a souligné « que plus de 800 écoles, mosquées, administrations publiques et entreprises économiques ont été dotées de ces panneaux », toutefois, poursuit-il, «l’excédent de production électrique demeure inexploité, en raison d’obstacles législatifs et financiers » a précisé Nourredine Yassaâ. Poursuivant, il dira que «ces entreprises produisent un excédent considérable d’énergie électrique propre », déplorant le fait que toute cette énergie et ce potentiel énergétique «est actuellement inexploité, faute de non promulgation de certains décrets exécutifs » relatifs à la loi sur l’électricité de 2002, pour « le transfert de l’excédent au réseau électrique national», a-t-il expliqué. Outre ce vide législatif, il citera aussi « le problème de manque de financement » vu que ce secteur nécessite « des sommes colossales », a fait savoir le responsable». Tout en restant dans ce contexte, il  a annoncé que « la publication prochainement » d’un bilan sur le montant des projets des énergies renouvelables entrepris dans chaque secteur dans les zones d’ombre, par le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’Efficacité énergétique (CEREFE).
L. Zeggane

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