L’acteur cède son ranch à Los Angeles ainsi que sa villa sur la plage à Malibu pour une valeur totale de treize millions de dollars. Ce soudain besoin de liquidités aurait-il un lien avec le scandale financier qui a entâché la production du Loup de Wall Street ?
Leonardo DiCaprio, le héros de Titanic, est-il empêtré dans un véritable naufrage financier? L’acteur vient de se séparer rapidement d’une partie de ses biens. Il vient en effet de mettre sur le marché deux propriétés californiennes aux styles bien différents. Il a commencé tout d’abord par mettre en vente un bungalow de luxe, d’une valeur de onze millions dollars, donnant directement sur la plage très prisée de Malibu à Los Angeles. Il liquide aussi un ranch situé dans le quartier de Studio City, toujours dans la cité des anges. La demeure de plus de 300 mètres carrés, décrite comme un véritable havre de paix, bénéficie d’un grand jardin avec piscine. Son prix est fixé à environ deux millions de dollars. Le comédien ne deviendra pas SDF pour autant. Cette vente ne concerne qu’une partie de l’immense patrimoine de Leonardo DiCaprio, qui investit régulièrement dans l’immobilier. L’acteur posséderait ainsi une autre propriété proche de Hollywood, ainsi que plusieurs appartements à New York. Le comédien se paie même le luxe d’avoir une île privée au large du Bélize. La star envisage de transformer cette terre émergée en un complexe hôtelier respectueux de l’environnement. DiCaprio compte vendre à la découpe des villas d’une valeur oscillant entre cinq et quinze millions de dollars à de riches investisseurs.
Et si la réalité rejoignait la fiction?
Cette liquidation rapide du patrimoine de l’acteur survient alors que l’acteur se retrouve au cœur d’un scandale financier. Leonardo DiCaprio est accusé d’avoir participé indirectement à un détournement de fonds lors de la production du film dans lequel il tient la vedette, Le Loup de Wall Street. Le comédien a en tout cas été interrogé dans le cadre d’une enquête du FBI.
Trois ans après la sortie du film, la justice fédérale tente de démêler l’écheveau du montage financier de ce film qui impliquerait son producteur, Riza Aziz, qui n’est autre que le beau-fils du Premier ministre malaisien, Najib Razak. Lequel serait le principal bénéficiaire de ce détournement de fonds. Cofondateur de la société Red Granite, Aziz est accusé d’avoir utilisé l’argent du contribuable malaisien pour financer ce blockbuster dans lequel Leonardo DiCaprio campe Jordan Belfort, un trader new-yorkais sans foi ni loi! Quand la réalité rejoint la fiction… Le journal suisse Le Temps affirme par ailleurs que ce producteur entretient une amitié profonde avec l’acteur hollywoodien.
Même si DiCaprio ne fait pas encore l’objet de poursuites, d’autres procédures pénales ont été lancées à travers le monde.
En Suisse justement par le fonds Bruno Manser qui défend la forêt vierge en Malaisie. Selon Lukas Straumann, son fondateur, «Leonardo DiCaprio doit s’excuser et restituer l’argent perçu ayant été volé au peuple malaisien». Argent qui, de surcroît, aurait servi, selon les affirmations de The Hollywood Reporter, à organiser des fêtes fastueuses durant le tournage du Loup de Wall Street, voire même à quelques virées coquines du côté de Las Vegas.