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ELLE VISE LA SUBSTITUTION DES IMPORTATIONS PAR LE DÉVELOPPEMENT DES EXPORTATIONS : Zeghdar décline la feuille de route de la relance industrielle

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Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a indiqué hier qu’« un plan d’action sera présenté pour discussion, enrichissement et adoption, par tous les acteurs économiques et administratifs, avec l’objectif de relancer l’industrie en Algérie ». En effet, dans son discours d’ouverture de la conférence nationale sur la relance industrielle, tenue hier au Palais des nations, Zeghdar a expliqué que «cette conférence vise à tracer la voie à tous les acteurs pour unir leurs efforts afin de relancer le secteur industriel et à travers elle, la croissance de l’ensemble de l’économie nationale». Pour y parvenir, il dira qu’«un plan d’action ambitieux, pratique et réaliste sera présenté pour discussion, enrichissement et adoption en tant que feuille de route pour tous les acteurs économiques et administratifs dans le cadre d’un dialogue constructif et inclusif ». Le ministre a souligné que «la stratégie définie par son ministère vise à atteindre deux objectifs principaux : la substitution progressive des importations par des produits locaux, et le développement de la logique d’exportation des biens industriels». Zeghdar a ajouté que «la méthodologie adoptée vise également à exploiter tous les moyens disponibles qui poussent le processus d’industrialisation du pays sur des bases solides, tout en tirant les leçons des expériences passées et en tenant compte des faits liés à l’amélioration de l’environnement économique et aux initiatives de libéralisation».
En outre, le plan d’action du ministère de l’Industrie comprend une «révision complète du modèle de la gouvernance des institutions publiques afin de leur permettre de reprendre leur croissance, de former des représentants-clés sur le marché national et d’investir le marché international», a-t-il déclaré. Le ministre a souligné que «les entreprises privées seront accompagnées au même titre que celles du secteur public, et ce, afin de leur permettre d’accroître leur taille, de décupler leurs capacités de production et leur compétitivité, compte tenu de l’importance des investissements et des initiatives de modernisation prises, tout en s’employant à lever les obstacles de nature bureaucratique et les carences en termes de logistique, législation, procédures ou normes au niveau national».
Il a également mentionné que le plan d’action du gouvernement, émanant du programme présidentiel, «repose sur la forte participation de l’industrie pour la revitalisation de l’économie nationale et à l’augmentation de sa contribution au Produit intérieur brut (PIB) au même titre que les autres secteurs d’activité, et participer à la couverture des besoins croissants de la population».
En conséquence, ajoute le ministre, «quatre axes principaux ont été identifiés ; ces derniers seront abordés au niveau des ateliers de ce colloque, qui couvrent la plupart des problèmes connus du secteur, à savoir l’appui aux institutions, la promotion de la production nationale et des exportations, l’amélioration de l’investissement et l’abondance de l’immobilier, la gouvernance des institutions économiques publiques, le rôle de l’État comme contributeur, et les processus d’intégration, de diversification et de développement de la compétitivité».
Zeghdar a exprimé son espoir que la participation de spécialistes, d’experts, d’universitaires et de cadres lors de ce colloque sera «efficace et fructueuse» pour élaborer une feuille de route et travailler à sa mise en œuvre dans les délais prescrits.
Sarah Oub.

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