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ELLE AURAIT REÇU 500 SIGNALEMENTS ATTESTANT DE L’UTILISATION ABUSIVE DES ARMES AMÉRICAINES PAR ISRAËL : Washington ignore sciemment la réalité à Ghaza !

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Un récent rapport du Washington Post révèle que le département d’État américain aurait reçu près de 500 signalements attestant de l’utilisation abusive des armes américaines par Israël dans ses attaques contre des civils à Ghaza.
Malgré l’accumulation de preuves montrant que ces armes ont causé des pertes humaines excessives, aucune action n’a été entreprise par l’administration américaine. Ces rapports, envoyés par diverses agences gouvernementales, des organisations internationales et des médias, documentent les effets dévastateurs des armes américaines, incluant des preuves photographiques des débris de bombes ayant tué des dizaines d’enfants. Alors que les directives internes du département d’État exigent une réponse rapide pour enquêter sur les allégations d’abus, aucun suivi concret n’a encore été engagé, et les deux tiers de ces cas restent sans réponse. La majorité des rapports sont en attente de réponses des autorités israéliennes, consultées par Washington pour vérifier les circonstances de chaque cas.

Les massacres se poursuivent
Pendant ce temps, le nord de Ghaza subit une campagne militaire acharnée pour le 26e jour consécutif. Les bombardements intensifs et les exécutions sommaires ont coûté la vie à environ 1 000 Palestiniens en moins d’un mois, laissant des centaines de blessés. Dans la ville de Jabaliya et ses environs, « l’armée de l’occupant sioniste » continue de démolir des quartiers entiers, rasant maisons, infrastructures et hôpitaux, et empêchant l’accès à la nourriture, à l’eau et aux soins médicaux. Les derniers jours ont été marqués par des frappes intensives sur les refuges et les écoles servant d’abris, forçant des familles entières à fuir sans destination. Des dizaines de personnes ont également été tuées dans des bombardements ciblant des civils en fuite. La situation est devenue si grave à Beit Lahia, que les autorités locales ont déclaré la ville « zone sinistrée », et un appel de secours urgent a été lancé pour permettre l’entrée des fournitures médicales et alimentaires, ainsi que du carburant pour maintenir les services essentiels. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a qualifié les conditions de vie dans le nord de Ghaza d’« insoutenables » face aux destructions de masse. Des milliers de personnes sont à présent privées de tout, du carburant à l’eau potable. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme a averti que les attaques continues pourraient effacer la présence palestinienne dans cette région, alors que les familles, piégées dans une zone de guerre, se battent pour leur survie. Depuis le début de l’offensive le 7 octobre dernier, plus de 43 000 Palestiniens, en majorité des enfants et des femmes, sont tombés en martyrs, et plus de 100 000 blessés. Ces pertes humaines massives, couplées à l’effondrement total des services vitaux à Ghaza, soulèvent des questions pressantes pour la communauté internationale, face à une réalité dramatique que les rapports de Washington ne peuvent plus ignorer.

La résistance tient tête à l’ennemi
Dans les ruelles ouvertes du camp de Jabalia au nord de Ghaza, sous le vrombissement incessant des drones israéliens, un combattant de la résistance palestinienne s’avance, risquant sa vie. Il parvient à dissimuler une charge explosive du modèle Shawaz, destinée à une rue stratégique. Une fois à l’abri, il déclenche la charge qui frappe de plein fouet un char israélien de type Merkava. Cet acte de bravoure, filmé par les caméras de la résistance, illustre l’intensité de cette bataille que mène l’armée de l’occupant sioniste depuis 26 jours sur Jabalia.Cette incursion est la troisième à viser ce camp depuis le début de la guerre contre Ghaza, le 7 octobre 2023, après des assauts similaires en décembre 2023 et en mai 2024. Au cours de ces trois semaines, près de mille civils palestiniens sont devenus martyrs, et des centaines d’autres ont été blessés ou arrêtés, selon des sources officielles palestiniennes. Les bombardements intensifs ont rasé des quartiers entiers, poussant des dizaines de milliers de Palestiniens à fuir vers le sud de la bande de Ghaza. Dans cette zone de seulement 1,5 km², l’armée de l’occupant a déployé sa puissance militaire, mobilisant la brigade blindée israélienne 162, renforcée par la brigade blindée 460 et la brigade d’élite Givati, soit un total de près de 50 000 soldats, avec un appui aérien et d’artillerie massif. Le recours à la « terre brûlée » définit la stratégie israélienne actuelle, utilisant le pilonnage aérien et des explosions ciblées pour détruire les bâtiments et assiéger les habitants, coupant eau et nourriture. L’objectif est de forcer l’évacuation de Jabalia et de créer une zone tampon dans le nord de Ghaza, conformément au plan israélien nommé la « Stratégie des Généraux ». De son côté, la résistance palestinienne adopte une stratégie de combat en cellules autonomes, se divisant en groupes de trois à cinq combattants, chacun déterminant ses cibles selon les évolutions sur le terrain. Bien que l’armée de l’occupant ait encerclé Jabalia avec un régiment de 111 chars pour isoler la résistance de Ghaza et des villes voisines de Beit Lahia et Beit Hanoun, la résistance a néanmoins réussi à détruire de nombreux chars israéliens. L’opération militaire à Jabalia a aussi vu la mort de l’un des chefs militaires israéliens les plus éminents, le colonel Ihsan Daqssa, commandant de la brigade 401, tué lors d’une embuscade minutieusement orchestrée par la résistance. En dépit de sa supériorité technologique et militaire, l’armée israélienne a été contrainte de retirer la brigade blindée 460 de Jabalia, poursuivant plutôt son siège par bombardements massifs. Le politologue palestinien Saïd Ziad, a salué la détermination des habitants de Jabalia, qui ont choisi de rester malgré les massacres. « Ces héros affamés, démunis, mais indéfectiblement liés à leur terre, sont aujourd’hui ceux qui écrivent notre histoire, » affirme-t-il dans un message sur X. Selon le stratège militaire Elias Hanna, Jabalia est devenue une « bataille de vie ou de mort » pour la résistance. « L’objectif israélien est d’isoler Jabalia et de transformer le nord de Ghaza en zone contrôlée, mais la ténacité de la résistance palestinienne montre que l’occupation pourrait se heurter à une nouvelle guerre d’usure, » conclut-il. Les analystes estiment que l’issue de cette bataille est cruciale. En cas de succès israélien, cela ouvrirait la voie à un déplacement forcé plus vaste des habitants de Ghaza.

Arrestations, raids et tensions en Cisjordanie occupée
En Cisjordanie occupée, plusieurs opérations d’arrestations et d’incursions de l’occupant sioniste ont frappé diverses régions, accentuant les pressions et perturbant la vie quotidienne des habitants. Les forces de l’occupant sioniste ont mené, ce matin, plusieurs raids dans la région d’Elkhalil, au sud de la Cisjordanie occupée. Selon des sources locales, un citoyen, Mohammed Hassan Nwajaa, a été arrêté dans la zone de Wadi al-Jawaya, située dans les terres de Masafer Yatta. Lors de cette intervention, les soldats ont perquisitionné son domicile, saisi son véhicule et endommagé ses biens. Au nord d’Elkhalil, dans la localité de Beit Ummar, les incursions se sont multipliées dans les quartiers de Safa, al-Riyadah, Beit Zata et al-Dahr. Selon le militant Mohamed Awad, les soldats ont pénétré de force dans plusieurs maisons, ont procédé à des fouilles violentes et ont intimidé les résidents. Le jeune Mohammed Nidal Mounir Ikhlil a été arrêté lors de cette opération, tandis que des soldats ont pris position sur les toits, tirant des balles réelles et lançant des grenades assourdissantes dans les rues, perturbant ainsi la sécurité des habitants. Face à cette situation tendue, le conseil de l’éducation du nord d’El-khalil a décidé de retarder le début des cours à Beit Ummar, fixant la rentrée des élèves à neuf heures du matin pour leur sécurité.

Naplouse et El-Qods sous la pression des colons
Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs dizaines de colons, escortés par des soldats de l’occupation, ont pris d’assaut le mausolée de Youssef à l’est de Naplouse. Leur présence a provoqué des affrontements entre les jeunes palestiniens et les soldats qui assuraient la protection des colons. Ces incursions nocturnes, de plus en plus fréquentes, nourrissent les tensions dans la région. Parallèlement, dans la ville occupée d’El-Qods, des colons, protégés par la police de l’occupant, ont envahi aujourd’hui l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa. Venus en groupes, ils ont effectué des tours provocateurs et accompli des rituels dans l’enceinte du site sacré. Depuis le début de l’agression sioniste généralisée contre le peuple palestinien, l’occupant a renforcé les contrôles aux portes de la mosquée Al-Aqsa et aux accès de la vieille ville. Ce mercredi, des barrières métalliques ont également été installées par les soldats dans le quartier de Sheikh Jarrah, à l’est d’El-Qods, perturbant la circulation des habitants.

Attaques et restrictions contre les étudiants
Dans le village d’al-Khader, au sud d’Ariha, les forces de l’occupant ont pris pour cible les élèves en chemin pour l’école, lançant des grenades sonores à leur approche. Ces interventions, fréquentes dans cette région, visent non seulement à perturber la vie scolaire mais également à gêner les activités économiques, les commerces étant contraints de fermer sous la menace des soldats. Depuis le début de l’offensive sioniste en octobre 2023, les arrestations et les restrictions ont considérablement augmenté en Cisjordanie. Les forces de l’occupant ont arrêté, depuis la nuit dernière, dix Palestiniens, dont des enfants, dans les provinces d’ElKhalil, de Bethléem, de Ramallah, de Qalqilya et d’ElQods. Selon le Club des prisonniers palestiniens, le nombre total d’arrestations depuis le début de cette guerre d’anéantissement a dépassé les 11 500 détenus. Ces interventions, marquées par des violences et des menaces, sont accompagnées de destructions massives dans les maisons, plongeant davantage de familles dans l’angoisse et la précarité. Les incursions fréquentes de l’occupant sioniste et les arrestations n’ont pas ébranlé la détermination des habitants des villes et villages palestiniens. Malgré les arrestations massives et les tentatives d’intimidation, la résistance palestinienne reste une force résiliente dans la Cisjordanie occupée.
M. Seghilani

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