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ELLE A BRAVÉ LE COLONIALISME, LE TERRORISME ET LA SOCIÉTÉ RÉTROGRADE, ET CONTINUE À BÂTIR SON PAYS : L’omniprésente femme algérienne

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Bien avant, pendant la guerre de Libération nationale et après l’indépendance, et puis sa résistance face à la horde terroriste dans les années 90, jusqu’à nos jours, la femme algérienne avait, et continue à le faire, laissé son empreinte dans la construction du pays, et son rôle dans notre société coule de source. Au fil du temps, et côte à côte avec l’homme, laissant une empreinte positive et sa participation à la construction de l’avenir du pays dans tous les domaines.
En effet, pendant la guerre de libération, de nombreuses femmes rejoignent la cause nationale de 1954 à 1962. Arme à la main, engagées auprès du Front de libération nationale (FLN) ou de l’Armée de libération nationale (ALN), elles contribuent à la libération du pays vis-à-vis de la France, aujourd’hui la femme algérienne est appelée de plus en plus au sein de la société à exercer différentes fonctions tant dans la sphère économique, sociale, culturelle, santé que dans différentes responsabilités politiques, elle est parvenue ainsi à concrétiser l’objectif de l’égalité des chances en matière d’accès aux postes de responsabilités. Depuis deux ans et en dépit de la crise sanitaire qui a touché le monde entier, la femme algérienne exerçant en particulier dans le corps médical a approuvé son courage, et une grande compétence demeurant mobilisée, même après la perte d’autres dans le cadre de la lutte de l’armée des blouses blanches contre la pandémie qui perdure. De la femme intellectuelle, à la femme au foyer qui se surpasse, dans la gestion du quotidien, joindre les deux bouts, en ces temps de baisse du pouvoir d’achat, à la magistrate , l’enseignante, la paysanne, rurale qui a contribué à la production nationale en se lançant dans des projets en agriculture, à la chercheuse, l’artisane, l’artiste, la fonctionnaire, la femme algérienne ne s’est pas contentée de ces postes mais elle a réussi à entrer dans la vie politique, syndicale et autres, à envahir le domaine de l’économie devenir une entrepreneuse par excellence, occupant de hauts postes de responsabilité. Y a aussi celle qui préfèrent des métiers à risque, dans les rangs des différents corps de sécurité, à l’instar de l’Armée nationale populaire portant des grades supérieurs, dans la police, la Gendarmerie, les douanes assume et assure les missions qui lui sont assignées. Aussi il existe celle qui est dans les rangs de la Protection civile ne se dérobe pas dans les moments les plus difficiles, rappelons-nous juste son rôle lors des incendies dramatiques de l’été dernier qui ont touché et brulé des milliers de d’hectares de nos forêts notamment en Kabylie. Néanmoins, et en contrepartie, la femme algérienne reste victime de certaines mentalités rétrogrades, et continue à subir la violence et l’humiliation en public comme en privé et ce malgré l’arsenal juridique de l’Etat. Du coup ceci n’a pas été sans impacter d’une manière significative les mentalités au sein de la société, qui demeure en recul, par apports aux avancées à divers niveaux et secteurs. Un chantier qu’il faudrait reprendre en main, pour non seulement capitaliser ce qui a été accompli mais pour aussi sortir des sentiers d’arrière-garde, afin d’affronter les défis et les enjeux auxquels est confrontée l’ensemble de la société, et non une partie d’elle.
Sarah Oubraham

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