Des perturbations dans la distribution d’eau potable ont été signalées, le premier et deuxième jour de l’Aïd, à travers plusieurs quartiers de la ville de Médéa, occasionnant beaucoup de désagréments aux habitants qui ont dû se rabattre sur les fontaines publiques pour s’approvisionner en eau, selon des citoyens.
Les perturbations en question ont touché, en particulier, les quartiers de «Msallah, Beziouche, Cadat, Oued-Zitoune et Bouziane » où les robinets sont restés à sec, durant ces deux jours, ont-t-ils indiqué, assurant que les rares réserves d’eau stockées, quelques jours auparavant, ont été vite épuisées. De nombreux résidants ont été contraints, face à cette situation, de ressortir leurs jerricans et faire le pied de grue devant les fontaines publiques, prises d’assaut dès les premières heures de l’Aïd, témoignent de jeunes citoyens de la cité Msallah, centre-ville de Médéa, qui affirment avoir alerté, à temps, les services de l’Algérienne des eaux (ADE), afin qu’ils prennent en charge ce problème.
Pour le directeur local de l’ADE, Mohamed Menaï, la forte demande en eau potable, induite par les besoins du sacrifice du mouton de l’Aïd, est à l’origine des perturbations signalées dans certains quartiers, notamment au niveau des étages supérieur des cités, en raison d’un problème de pression, a-t-il expliqué. Des dispositions ont été prises, d’après ce responsable, pour pomper des quantités supplémentaires d’eau potable au profit des quartiers et cités touchés par ces perturbations, notamment au niveau des immeubles où des problèmes de pression ont été enregistrés.
Mohamed Menaï a évoqué, d’ailleurs, les difficultés rencontrées par les services de l’ADE, depuis le début de la saison, à faire face à l’accroissement de la consommation d’eau potable, malgré la révision en hausse des quantités d’eau pompées à partir du barrage de Ghrib (Aïn-Defla), qui couvre près de 85 % des besoins de consommation de la commune de Médéa et ses environs.
