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Djamel Ould Abbès répond à l’opposition du FLN : «la légitimité du congrès ne se discute plus» 

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Abordé à sa sortie de l’hémicycle du Conseil de la nation, à l’issue de la cérémonie d’ouverture de la session de l’automne de la deuxième chambre du Parlement, le sénateur Djamel Ould Abbès, non moins cadre du FLN, a répondu aux adversaires politiques de son parti. à ces derniers qui ont rebondi ces derniers jours sur la scène politique, mettant en avant leur demande d’annulation et d’invalidation du 10e congrès, le responsable de l’ex-parti unique apporte les arguments attestant de la légitimité de cette rencontre. Avant de répondre, Ould Abbès a voulu s’exprimer en tant que président de la commission de candidature chargé, pour rappel, du pilotage de l’opération de vote des membres du comité central lors du congrès. Pour l’ex-ministre de la Solidarité, la question de la légitimité du congrès et de ses résolutions ne se discute plus, en affirmant que le dossier inhérent à la tenue de la rencontre suprême de l’ex-parti unique en fin mai dernier, a été bel et bien validé par le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales. En effet, cette réponse intervient au lendemain où la coordination de l’opposition conduite par Abderrahmane Belayat est revenu à la charge, pour dénoncer encore une fois l’actuelle direction politique de ce parti, à sa tête Amar Saâdani, depuis notamment que ce dernier eut été intronisé pour la première fois secrétaire général, en aout 2013, avant qu’il ne soit reconduit en poste lors du dernier congrès. Ould Abbès a assuré qu’il avait signé lui-même la lettre envoyée au ministre de l’Intérieur accompagnée de tous les documents du congrès, notamment les résolutions, le règlement intérieur, les nouveaux statuts, la liste des membres du comité central composée de 505 membres…, a-t-il détaillé. Suite à quoi, a-t-il ajouté, le ministère en question a répondu après l’étude de ce dossier, en déclarant la «conformité» de cette rencontre, étant objet à controverse, rappelons-le, durant des mois. C’est ce qui laisse dire à notre interlocuteur que le FLN a respecté les règles de la loi, de ce fait, il est reconnu officiellement par les autorités publiques. A travers ses propos, le proche collaborateur de Saâdani veut, semble-t-il, évacuer la question une bonne fois pour toute afin de mettre fin à toutes spéculations à ce sujet. Et pour cause, d’ores et déjà, il estime que la plainte déposée par ses adversaires auprès du Conseil de l’Etat de «nulle et non avenue». Interrogé à expliquer d’où il tient ses affirmations, Ould Abbes rappelle tout bonnement que les garanties du ministère de l’Intérieur au sujet du dossier est la preuve irréfutable de la «légitimité du congrès et de ses résolutions», a-t-il laissé entendre. En la lumière, «à mon avis toute contestation est non recevable et non avenue», a-t-il considéré. En rappelle la participation d’un nombre important de congressistes, de nombre de membres du gouvernement invités à la circonstance, le même responsable politique désavoue les accusations de ses adversaires. En effet, comme l’ont déclaré maintes fois à travers leurs sorties publiques, les contestataires du FLN ont rejeté les chiffres annoncés par la direction politique de Saâdani au sujet du congrès.  Questionné encore sur la liste des membres du comité central et du bureau politique, ainsi que les documents officiels du congrès non encore rendus public», selon les reproches de l’opposition, le cadre du FLN rappelle la prochaine réunion du CC prévue le 18 septembre prochain. Lors de cette rencontre, «il y aura présentation du règlement intérieur, du bureau politique au CC et des cinq commissions permanentes du parti», a-t-il révélé. Malgré les turbulences, Ould Abbès lance un appel à tous les opposants du parti à opter pour le dialogue, en soutenant que la situation prévalant dans le pays à l’heure actuelle, notamment le contexte sécuritaire sur les frontières, impose de ressouder les rangs entre militants et cadres de l’ex-parti unique, en proie à des dissensions internes depuis ces dernières années.
F. Guellil

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