Accueil ACTUALITÉ DIX MORTS DONT 5 MEMBRES D’UNE MÊME FAMILLE À L’AUBE DE LA...

DIX MORTS DONT 5 MEMBRES D’UNE MÊME FAMILLE À L’AUBE DE LA JOURNÉE D’HIER : Le massacre continue à Ghaza

0

Le drame humanitaire se poursuit dans la bande de Ghaza. Depuis l’aube, l’armée israélienne a intensifié ses frappes aériennes, causant la mort de dix personnes, dont cinq membres d’une même famille, tués alors qu’ils se trouvaient dans leur tente au sud du territoire.

Parmi les victimes figure également un enfant abattu par la marine israélienne sur le littoral de la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza. Des immeubles résidentiels y ont également été complètement détruits par les frappes de l’armée d’occupation. La situation ne cesse de s’aggraver. Le ministère de la Santé de Ghaza a annoncé un lourd bilan pour les dernières 24 heures : 23 morts et 124 blessés. Depuis le début de l’offensive israélienne, lancée le 7 octobre 2023, on compte désormais 52 810 morts et 119 473 blessés. Un chiffre glaçant, auquel s’ajoutent les victimes encore ensevelies sous les décombres ou abandonnées dans les rues, inaccessibles aux secouristes faute de sécurité. Face à cette catastrophe humanitaire, l’ONU multiplie les alertes. Vendredi, le porte-parole du secrétaire général, Stéphane Dujarric, a souligné l’urgence absolue de faire parvenir l’aide humanitaire à tous les habitants de Ghaza, sans discrimination et selon leurs besoins. Il a rappelé que l’Organisation des Nations unies ne participerait à aucun dispositif qui ne respecte pas les principes humanitaires fondamentaux, et a averti que tout retard supplémentaire dans l’acheminement de l’aide aurait des conséquences irréversibles. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies a qualifié la levée du blocus de Ghaza de « nécessité pressante », surtout après plus de dix semaines de blocage quasi total de l’aide. Par ailleurs, le bureau médiatique du gouvernement local à Ghaza a signalé que plus de 65 000 enfants risquent la mort, faute de nourriture. Il dénonce une politique de famine délibérément imposée par Israël contre la population civile. Les chiffres sont effrayants : 40 jours sans pain, 70 jours sans ouverture des points de passage, et 39 000 camions d’aide – contenant nourriture, carburant et médicaments – interdits d’entrée. Les experts des droits humains de l’ONU se sont également exprimés, mettant en garde contre les atrocités grandissantes à Ghaza, qualifiées de tournant moral pour la communauté internationale. Le monde est désormais confronté à un choix clair, ont-ils averti : agir pour mettre fin aux massacres ou observer, passivement, l’extermination du peuple palestinien. Depuis la reprise des hostilités le 18 mars 2025, l’armée israélienne mène une campagne de bombardements intensifs sur la bande de Ghaza. Les pertes humaines s’élèvent à des milliers de morts, blessés et disparus, tandis que le siège étouffe lentement mais sûrement la vie dans ce territoire déjà exsangue. Dans ce contexte dramatique, les appels à une trêve humanitaire, à la levée du blocus et à une enquête internationale indépendante se multiplient, sans qu’aucun mécanisme efficace ne soit mis en place pour protéger la population civile. Les Nations unies, les ONG humanitaires et une partie de la communauté internationale réclament des actes concrets pour mettre fin à cette tragédie. Le silence, l’inaction et les blocages diplomatiques deviennent complices du pire drame humanitaire du XXIe siècle.

M. Seghilani 

Article précédentHadj : Programmation de 10 vols pour le transport des pèlerins depuis Tlemcen
Article suivantPREMIER SALON DE L’AUTO-ENTREPRENEUR À ALGER : Casser les codes de l’emploi traditionnel