L’Algérie, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, n’a ménagé aucun effort pour défendre les intérêts de l’Afrique, à la lumière des tensions croissantes et des défis majeurs du continent, dont les déficits du financement, les changements climatiques, les menaces alimentaires et sanitaires, et les responsabilités des institutions financières internationales et régionales.
La position géographique de l’Algérie, ses richesses naturelles et ses matières premières, son savoir-faire et son assistance technique, sont autant d’atouts qui ont permis à l’Algérie de se positionner aux avant-postes dans la réalisation de projets structurants d’envergure, dont la transsaharienne, le gazoduc, les aides financières, le développement du tourisme, des nouvelles technologies de communication et des énergies renouvelables. Depuis bien avant l’Indépendance du pays, l’État algérien a toujours ambitionné d’apporter sa contribution à cet effort continental, de coopérer avec nos frères africains afin d’unifier le bloc africain et renforcer la capacité des pays africains à faire face aux challenges futurs. Aujourd’hui plus que jamais, l’Algérie est ainsi appelée à jouer les premiers rôles sur la scène africaine, d’où les efforts déployés pour renforcer davantage sa présence sur le continent, dans tous les domaines. En effet, l’Algérie s’est engagée à consolider sa place de locomotive de croissance économique, avec un certain nombre de projets vitaux et d’infrastructures d’envergure, au profit du développement africain. Des efforts plus que louables pour un pays devenu, au fil du temps, un allié fort de l’Afrique.
Une vérité qui n’a pas échappé aux dirigeants et responsables des plus hautes sphères et organisations africaines. En effet, s’exprimant depuis le Centre international des congrès de Charm El-Cheïkh, où ont débuté hier les Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), le président de l’organisme, Akinwumi Adesina, n’a pas tari d’éloges sur cet engagement de l’Algérie et son implication dans les différentes actions de soutien et de solidarité, ainsi que ses projets laborieux et son poids économique, profitant à tout le continent. Évoquant l’importance du projet initié par l’Algérie, le Nigéria et le Niger, à savoir le Gazoduc transsaharien (TSGP), le premier responsable de la BAD n’a pas manqué d’encenser les efforts déployés par l’Algérie pour soutenir le développement en Afrique, en matière de relations commerciales et d’investissement. « Je salue les efforts de l’Algérie pour soutenir les pays africains à revenus très bas. Je salue aussi l’engagement de l’État algérien pour sa contribution à la reconstitution du Fonds africain de développement, avec 10 millions de dollars, soit une contribution très importante, qui fait de l’Algérie l’un des plus importants contributeurs africains dans ce fonds », a indiqué le responsable ».
Citant également la création, par l’Algérie en 1964, de la plus importante institution financière de développement en Afrique, Mr. Adesina s’est félicité de « l’engagement et de la collaboration de la BAD et l’État algérien. « L’Algérie est un pays très important pour la BAD, c’est l’un des actionnaires qui ont répondu présents dès la création de la Banque », a-t-il soutenu. Et d’ajouter: « L’Algérie soutient tout ce qui concerne l’Afrique et tout ce qui concerne l’intégration régionale, surtout en ce qui concerne les infrastructures. Il y a aussi le secteur pharmaceutique où l’Algérie fait beaucoup de progrès dont l’Afrique peut tirer profit ».
Hamid Si Ahmed
