Les missiles lancés par l’Iran lors de la récente escalade militaire ont frappé avec une précision redoutable plusieurs bases et installations stratégiques au cœur du territoire occupé, causant des dégâts considérables dont l’ampleur réelle reste soigneusement tue jusqu’à présent. Des médias israéliens, d’ordinaire prompts à minimiser l’impact des ripostes adverses, ont cette fois reconnu l’efficacité des frappes iraniennes. De nombreuses bases militaires et sites stratégiques ont été touchés, notamment l’institut « Weizmann », tandis que plusieurs autres emplacements sensibles endommagés n’ont pas encore été révélés au public, nourrissant spéculations et inquiétudes. « La population n’a pas encore pris toute la mesure de la précision de ces frappes et de l’ampleur des dégâts infligés à divers endroits », ont commenté certains médias, illustrant le malaise d’un appareil sécuritaire mis à rude épreuve. L’armée, elle, qualifie l’opération militaire contre l’Iran de « plus complexe de son histoire », tout en reconnaissant que « la menace iranienne continuera de peser » et que « l’Iran ne disparaîtra pas ».
L’heure de l’offensive diplomatique et juridique
Sur le plan diplomatique et légal, l’Iran entend transformer cette confrontation militaire en bataille judiciaire. Les autorités iraniennes ont annoncé la mise en place d’un groupe de travail spécial chargé de poursuivre les États-Unis et Israël pour leur agression contre la République islamique. Ce comité réunira des juristes et des experts pour examiner en profondeur les aspects légaux des attaques : violation de la souveraineté, menaces contre l’intégrité territoriale du pays, assassinats de citoyens, de scientifiques, de responsables militaires de haut rang et destructions ciblant des infrastructures vitales. Ce groupe de travail a pour mission de documenter minutieusement l’agression, de compiler des preuves de crimes de guerre et de violations des droits humains, et de porter ces dossiers devant les instances juridiques internationales. Les autorités iraniennes veulent notamment mettre en lumière les frappes contre les installations nucléaires civiles, les atteintes aux engagements de l’Agence internationale de l’énergie atomique ainsi que les bombardements visant des infrastructures éducatives, sanitaires, médiatiques et des zones résidentielles. Elles dénoncent également le meurtre de femmes et d’enfants comme autant d’exemples de crimes de guerre commis en toute impunité. Dans ce cadre, Abbas Araghchi, haut diplomate iranien, a adressé deux lettres officielles au Secrétaire général de l’ONU et à la présidence du Conseil de sécurité pour demander « que le Conseil de sécurité considère l’entité israélienne et les États-Unis comme les initiateurs de l’agression contre l’Iran et les oblige à assumer toutes les conséquences de cet acte, y compris le versement d’indemnités et la réparation des dommages causés ». Cette double approche — militaire et judiciaire — traduit la volonté de Téhéran de riposter sur plusieurs fronts à ce qu’elle qualifie d’« agression illégale américano-sioniste contre un État souverain ». En choisissant de mobiliser ses leviers juridiques, l’Iran espère placer ses adversaires face à leurs responsabilités devant la communauté internationale, au moment même où les révélations sur les failles sécuritaires israéliennes ébranlent une image de toute-puissance soigneusement entretenue depuis des décennies.
M. S.
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