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DELINQUANCE URBAINE ET PORTEURS D’ARMES BLANCHES QUI SÈMENT LA TERREUR DANS LES CITÉS DU PAYS : L’État sévit contre le « diktat du sabre »

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La décision de répondre par la force de la loi au phénomène de la violence urbaine et des agressions manifestes sous toutes leurs formes arrive à point nommé. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a instruit le ministère de la Justice d’élaborer un texte de loi traitant de ce phénomène étranger à notre société.

En effet, nous assistons, depuis ces dernières semaines, à une hausse inquiétante de brutalités d’une rare violence, et de batailles rangées que se livrent des bandes de malfrats dans les nouvelles cités d’habitation. Les auteurs qui font appel à la loi du sabre et du gourdin sèment la panique parmi les habitants. Pas seulement, des actes de criminalité aussi, comme constaté chaque jour que Dieu fait, dans les rues, villes et villages du pays. Les services de sécurité tentent tant bien que mal de maitriser le phénomène, mais la multiplication des actes associée à un défaut de loi traitant de ce volet, fait qu’il est tout aussi difficile d’opérer sur le terrain des « batailles rangées » que de poursuivre en justice les auteurs des violences. Gageons qu’avec le projet de loi en cours de finalisation l’État reprendra le contrôle sur un phénomène qui porte atteinte à l’ordre public et menace la sécurité et les biens de la population..
Ainsi, intervenant, hier, lors de la cérémonie d’installation du nouveau président de la Cour d’Alger, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, a annoncé l’élaboration d’un projet de loi sur la rétorsion contre les porteurs d’armes blanches, en tête les bandes s’affrontant à l’épée. Un phénomène «étranger à la société algérienne» et qui prend de l’ampleur, causant ainsi terreur et effroi parmi les populations.
Zeghmati a même rassuré que le texte était en phase de finalisation, faisant remarquer que la Justice était concernée en premier ressort par la préservation de la paix et la quiétude sociale, appelant les magistrats à puiser dans tous les outils juridiques pour lutter contre ce phénomène.
La cybercriminalité aussi
Par ailleurs, le ministre a également évoqué la cybercriminalité et l’utilisation des réseaux sociaux pour porter atteinte aux personnes ainsi qu’à leur probité morale, révélant que même les institutions de l’État n’étaient pas épargnées, estimant que cela constituait « des faits sans précédents », a-t-il indiqué. «Les auteurs de ces méfaits s’abritaient derrière l’anonymat et l’impunité jusque-là » relève-t-il, avant d’exhorter les hommes de loi à faire preuve de vigilance extrême afin d’y mettre un terme.
Sarah Oubraham

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