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CONSEIL DE SÉCURITÉ : L’Algérie vivement préoccupée par la situation des civils palestiniens

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Par la voix de son représentant permanent auprès des Nations unies, Amar Bendjama, l’Algérie a salué les efforts de l’Union Européenne (UE) pour atténuer les souffrances incessantes endurées par les civils palestiniens dans les territoires palestiniens occupés ainsi que son engagement en faveur d’un règlement juste et durable de la question palestinienne, conformément aux références internationalement reconnues, à savoir la mise en œuvre de la solution à deux États. 

Amar Bendjama a souligné la vive préoccupation de l’Algérie face à cette situation. Il intervenait, ce mardi, lors d’un briefing annuel du Conseil de sécurité des Nations unies sur la coopération entre les Nations unies et l’Union européenne (UE), dans le cadre du point de l’ordre du jour « Coopération entre l’ONU et les organisations régionales et sous-régionales pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales ». Cette intervention découle de l’engagement constant de l’Algérie, depuis son entrée au Conseil de sécurité, à donner la priorité absolue à la question de la paix et de la sécurité internationales, à la cause palestinienne, en particulier un cessez-le-feu et l’allègement des souffrances de Ghaza. L’entité sioniste non seulement ignore le droit humanitaire international, mais viole également les fondements de l’humanité envers le peuple palestinien à Ghaza, qui endure des souffrances inimaginables. L’occupation sioniste ne connaît aucune limite lorsqu’il s’agit de punir les civils palestiniens qui, en principe bénéficient de la protection du droit international. L’entité sioniste refuse de respecter ses obligations internationales, notamment en ce qui concerne l’utilisation de la famine contre les civils comme outil de guerre, la privation des civils des produits de première nécessité et l’empêchement de l’accès de l’aide humanitaire.

Le soutien du camp occidental à l’entité sioniste lui a permis d’ignorer la résolution du Conseil de sécurité sur le cessez-le- feu et de continuer à traiter avec mépris les appels lancés de tous les coins du monde pour l’arrêt de son agression génocidaire contre Ghaza, et de poursuivre ses violations de l’accord de cessez-le-feu en vigueur. 

Ainsi, Le chef du bureau gouvernemental des médias à Ghaza, Salama Maârouf, a confirmé la violation de l’accord par l’occupation et son refus de se retirer de l’axe Salah Eddine dans le sud de la bande de Ghaza, ainsi que ses incursions et raids continus à partir de là, atteignant le cœur de la ville de Rafah. La dernière preuve de ces violations est la mort de cinq Palestiniens, dont deux frères, hier près du rond-point du Koweït après avoir été bombardés par des drones israéliens, ce qui porte à 137 le nombre de Palestiniens tués depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu le 19 janvier, dont environ 52 à Rafah.

Privilégier la voie diplomatique dans la crise ukrainienne

Le briefing annuel du Conseil de sécurité sur la coopération entre les Nations unies et l’Union européenne (UE) s’est tenu, ce mardi, « alors que le monde fait face à des crises multiformes et interconnectées exigeant une réponse coordonnée et multilatérale », soulignant que « le niveau de complexité de ces défis met en évidence la nécessité d’une coopération renforcée entre les Nations unies et les organisations régionales, comme le prévoit le chapitre VIII de la Charte des Nations unies », a fait observer Amar Bendjama. Il a évoqué la coopération entre l’Union africaine (UA) et l’UE, en affirmant qu’elle « reste la pierre angulaire de nos efforts conjoints face aux crises et pour la construction d’une paix durable », se félicitant du soutien constant de l’UE aux opérations de soutien à la paix de l’UA, l’appelant à poursuivre ces efforts en faveur de ces initiatives vitales, permettant de relever les défis sécuritaires en Afrique.

À propos de la crise ukrainienne, Amar Benjama a souligné « l’importance de privilégier la voie diplomatique et de réunir les conditions propices à un dialogue inclusif et constructif entre les parties, en vue de parvenir à une solution négociée au conflit, fondée sur les objectifs et principes de la Charte des Nations unies et répondant aux préoccupations sécuritaires légitimes de toutes les parties ». 

M’hamed Rebah

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