Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra, aujourd’hui, une réunion intitulée « Renforcer la mise en œuvre de l’Agenda jeunesse, paix et sécurité pour une Afrique pacifique et stable », suivie d’un briefing. Le secrétaire général adjoint pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique, Mohamed Khaled Khiari, le représentant spécial par intérim de la Banque mondiale, Farhad Peikar, et l’envoyé pour la jeunesse de l’Union africaine (UA), Chido Mpemba, devraient faire un exposé. Un briefing est également attendu de Nina Mireille Yankinon, coordinatrice de l’ONU » I Londö E Lekere » – une organisation non-gouvernementale basée en République Centrafricaine (RCA) qui cherche, entre autres, à promouvoir le leadership féminin. Lors de la réunion d’aujourd’hui, les intervenants devraient donner un aperçu de la mise en œuvre de l’Agenda jeunesse, paix et sécurité aux niveaux mondial et régional.
Cette réunion intervient avant le huitième anniversaire de l’adoption, le 9 décembre 2015, de la résolution 2250, qui était la première résolution thématique sur la jeunesse, la paix et la sécurité, reconnaissant la contribution de la jeunesse à la prévention et à la résolution des conflits. Le Conseil de sécurité a adopté deux résolutions de suivi. La résolution 2419 du 6 juin 2018 a exhorté les parties prenantes à prendre en compte les points de vue des jeunes et à faciliter leur participation pleine et égale aux processus de paix et de prise de décision à tous les niveaux. La résolution 2535 du 14 juillet 2020 comprenait des dispositions opérationnelles visant à promouvoir et institutionnaliser la mise en œuvre de l’Agenda jeunesse, paix et sécurité par le Conseil de sécurité, les entités des Nations unies et les Etats membres. La note conceptuelle préparée par le Ghana indique que la réunion de lundi intervient à un moment critique à la lumière du sommet sur les Objectifs de développement durable (ODD) de 2023, qui aura lieu les 18 et 19 septembre, et de la formulation d’un nouvel agenda pour la paix. Dans ce contexte, la réunion vise à fournir une opportunité aux Etats membres d’examiner les réalisations du programme jeunesse, paix et sécurité en Afrique et au-delà, d’identifier les meilleures pratiques et de s’engager dans une discussion ouverte sur les lacunes, les défis et la voie à suivre.
Le Ghana souligne dans la note conceptuelle que l’Agenda jeunesse, paix et sécurité est particulièrement pertinent pour le continent africain, qui abrite la population la plus jeune du monde, puisqu’environ 70% des Africains subsahariens ont moins de 30 ans.
Aussi, les membres du Conseil devraient discuter de leurs efforts visant à promouvoir l’Agenda jeunesse, paix et sécurité dans leurs capacités nationales respectives.
R. I.
