Accueil ACTUALITÉ CONCESSIONNAIRES AUTOMOBILES : Un nouveau texte pour en finir avec la gabegie

CONCESSIONNAIRES AUTOMOBILES : Un nouveau texte pour en finir avec la gabegie

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Comme annoncé lors de la réunion du 9 octobre dernier par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, le dossier relatif au cahier des charges qui s’impose aux concessionnaires automobiles figure sur l’ordre du jour de la réunion du Conseil des ministres tenue hier.
En effet, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement à présenter le cahier des charges «lors du prochain Conseil des ministres pour en arrêter le contenu avant la fin 2022». Pour sa part, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a indiqué dans ses réponses aux questions et préoccupations des membres du Conseil de la nation concernant la Déclaration de la politique générale du gouvernement, que «  l’Exécutif est sur le point de finaliser l’élaboration d’une nouvelle stratégie visant à trouver des solutions radicales au dossier de l’automobile en vue de prendre en charge les dysfonctionnements enregistrés dans cette filière importante ayant conduit à la saignée des devises sans véritable impact sur le développement de cette filière ». Faisant savoir que le gouvernement a dû « prendre toutes les précautions pour éviter que ce scénario se répète ». Le nouveau cadre, selon lui, permettra de « traiter une question tout aussi importante, à savoir la protection des droits du consommateur », a-t-il mis en avant, relevant plusieurs dysfonctionnements enregistrés dans le passé qui ont « privé les consommateurs de leurs droits pour ce qui est des délais de livraison, la garantie et le service après-vente ainsi que la disponibilité des pièces de rechange de véhicules d’origine ou celles conformes aux normes internationales en vigueur ». Egalement Benabderrahmane a précisé, au sujet de l’importation et la vente des véhicules neufs, que le gouvernement était en passe de finaliser un nouveau cahier des charges. D’après lui, ce nouveau cahier des charges remédiera aux lacunes relevées dans le précédent système et mettra l’économie nationale à l’abri des pratiques illicites constatées par le passé.
Sarah Oub.

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