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Compte à rebours de la COP21 sur le Climat : des engagements et des attentes

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Les travaux de la pré-COP21 sur le Climat, qui se déroulent à Paris, depuis dimanche, s’achèvent, aujourd’hui, par l’adoption d’une déclaration. Les participants voudraient, à travers cette déclaration, adressé un message «politique fort» à la communauté internationale, pour que celle-ci arrive à dégager un consensus, lors du Sommet international sur le Climat, prévu dans la capitale française, du 30 novembre au 11 décembre prochain. Le rendez-vous mondial de Paris sur les changements climatiques est une dernière chance, selon des experts, de conclure un accord international contraignant sur la réduction des gaz à effet de serre (GES), avant que le réchauffement de la Planète et ses effets ne deviennent irréversibles. Même si des chercheurs et experts des questions environnementales, dont les changements climatiques, affirment que le consensus escompté par la Rencontre de Paris est loin de répondre à ce réchauffement climatique, ils en appellent à davantage d’engagements des décideurs. À trois semaines de la Conférence de Paris COP21, sous l’égide des Nations unies, le gouvernement français s’active, à travers les travaux de la pré- COP21, à déblayer le terrain, pour la réussite du rendez-vous international de Paris sur le Climat, et par conséquent une visibilité du rôle de la France sur la scène mondiale, lequel rôle a été bousculé par l’entrée en force de nouveaux acteurs, dont les pays émergents. À la rencontre précitée qui s’achève aujourd’hui, Paris abordera l’agenda de la COP21, lors du Sommet de l’Union européenne-Afrique, prévu le 12 du mois courant, et lors du Sommet du G20, prévu pour les 15 et 16 prochains, en Turquie. La pré-COP21 a rythmé ses travaux, durant les trois jours, sur la recherche des compromis «possibles» en vue de dégager une démarche commune des participants pour un accord «ambitieux et équitable», ont souligné les organisateurs de la rencontre. La pré-COP21 s’est penchée sur quatre principaux thèmes. “Les Ambitions de la COP21”, “La Prise en compte des différences de responsabilité et de Capacités des divers pays, “Le Financement de l’aide aux États les plus vulnérables au-delà de 2020 -date d’entrée en vigueur de l’accord s’il venait à être conclu à la COP 21- et les actions concrètes à engager sans attendre cette échéance. Le cours des travaux de la pré-COP21 ayant été à huis clos, la dernière plénière, aujourd’hui, sera axée sur la présentation des conclusions des groupes de travail. Plus de 60 ministres et responsables d’Institutions de pays représentants les quatre régions du monde ont pris part à la réunion de la pré-COP21 pour tenter de dégager la voie d’un compromis sur les nombreuses questions demeurant en suspens, lors des précédents rendez-vous, Sommet et Conférences tenus au niveau mondial, sur les négociations pour lutter contre le réchauffement climatique.

Le principal objectif est, notamment, celui de limiter le réchauffement climatique à 2°C maximal par rapport à l’ère pré-industrielle d’ici la fin du siècle, à propos duquel, les experts et les défenseurs de l’environnement affirment qu’il n’est pas à la hauteur du rythme accéléré de la dégradation du climat de l’environnement et de la perdition des ressources en eau, ainsi que la désertification, pour ne citer que ces conséquences.
L’activité industrielle des pays riches, cause principale des conséquences gravissimes sur la Planète, le bien précieux de l’ensemble des terriens, persiste à maintenir sa cadence, en affichant, à une échéance future, l’engagement de réduction des gaz à effet de serre (GES). Par ailleurs, les pays les plus industrialisés, et dont les plus pollueurs, marquent de la résistance quant à assumer, financièrement, leurs responsabilités premières, des conséquences de leurs activités polluantes, qui se manifestent, à des milliers de kilomètres de leurs frontières, tels la désertification (Afrique) et la fonte des glaces. Un processus de dégradation irréversible qui a été à l’origine d’exodes de populations, notamment par la perte d’immenses superficies de terres arables, sans oublier la sécheresse qui frappe bon nombre de régions, dont africaines. Selon un sondage Odoxa pour la chaîne d’information ITELE, rendu public, début mois courant, et Paris qui s’apprête à abriter, la COP21, l’enquête révèle que six Français sur dix, soit 59% estiment que «la COP21 sera un échec». Par ailleurs, sur les 195 pays participants à la COP21, fin mois courant, il n’y a eu que 155 représentant environ 87% des émissions mondiales de GES ont déposé, auprès de l’ONU leurs engagements. Ce qui a été salué comme un premier pas, mais ne suffit pas, à lui seul, d’arrêter le processus, si tout engagement ou accord n’est pas contraignant pour les pays pollueurs, dont ceux qui occupent les premières places sur la liste des émetteurs de gaz à effets de serre (GES).
Karima Bennour

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