Lors d’une journée d’étude consacrée aux métiers de l’exportation, organisée hier, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a souligné le rôle fondamental des exportateurs dans le soutien à l’économie nationale. Il a néanmoins jugé impératif de revoir les modalités de l’exercice de ce qu’il convient de considérer comme une profession à part entière. À cette même occasion, le ministre a affirmé que l’exportation ne peut plus être considérée comme « un corollaire économique » ou une
« activité secondaire ». C’est « une profession centrale », qui a besoin d’une attention accrue, en raison de son impact direct sur la présence des produits algériens sur les marchés internationaux, qu’il s’agisse de produits industriels ou agricoles. «Il est évident, pour tous, que la profession d’exportateur est très importante car elle permet au produit national – industriel ou agricole – d’avoir accès, en temps opportun, aux marchés ciblés, selon un parcours d’exportation étudié et efficace», a-t-il déclaré. Il a également mis en relief la dynamique croissante que connaît le secteur de l’exportation ces dernières années. Il a livré, à ce titre, des statistiques édifiantes. 146 opérateurs exportent des biens pour une valeur d’un million de dollars, tandis que plus de 80 exportateurs de services ont été encore plus performants. Il s’agit là, selon lui, d’un indicateur positif quant à l’efficacité de la stratégie des pouvoirs publics, afférente à la diversification des exportations hors hydrocarbures. Dans ce contexte, Rezig a estimé qu’il est désormais temps de se pencher sérieusement sur la profession d’exportateur, à travers une étude approfondie prenant en compte des paramètres précis tels que la formation, le financement, l’assouplissement des procédures et la mise en place de mécanismes d’accompagnement répondant aux exigences des marchés internationaux.
R. E.