Depuis que la CAF a désigné la Guinée équatoriale pour abriter la prochaine CAN, une polémique est née autour du lieu les plus appropriés pour que la sélection algérienne effectue son stage qui précède le rendez-vous continental. Et si certains, dont des anciens joueurs de l’équipe nationale, à l’image de Rabah Madjer, ou même l’ancien sélectionneur national, Mahieddine Khalef, avaient suggéré de faire dérouler la préparation de la CAN dans un pays limitrophe de la Guinée équatoriale, l’entraîneur des Verts, le Français Christian Gourcuff, lui, a choisi plutôt de se préparer à Alger, une décision que la FAF a confirmée en publiant récemment le programme de préparation des Fennecs.
A Sidi Moussa, plus précisément, toutes les commodités s’offrent à l’équipe nationale, selon le coach breton, alors que ses adversaires directs ont choisi d’aller se préparer ailleurs. Le Sénégal, par exemple, se préparera au Maroc, tandis que le Ghana ira en Espagne.Pour la comparaison, en 2010, l’Algérie, alors coachée par Rabah Saâdane, est allée se préparer à Marseille, alors qu’en 2013, sous la conduite de Vahid Halilhodzic, les Verts avaient pris leurs quartiers en Afrique du Sud, deux semaines avant le début de la compétition. »Le choix du lieu de la préparation n’est pas très important à ce niveau. Rester deux semaines en Guinée Équatoriale ne vous garantit pas une acclimatation certaine. Ce qui importe surtout, c’est la gestion technique du stage. La Côte d’Ivoire est arrivée en 2010 quinze jours avant le coup d’envoi de la compétition en Angola, mais cela ne nous a pas empêchés, de l’éliminer en 8e », explique Boualem Laroum.L’Équipe nationale jouera son unique match de préparation face à la Tunisie, le 11 janvier à Radès. Là aussi, le choix est tout justifié, selon Boualem Laroum. « Il faut chercher à connaître plutôt ce qu’attend le sélectionneur national de ce match. A première vue, il va essayer de travailler les automatismes et jauger l’état de forme des joueurs à quelques jours de la compétition. Il est vrai que le profil de la Tunisie est complètement différent de ceux de nos adversaires, mais il ne faut pas occulter pour autant la possibilité de tomber sur cet adversaire au cours de la compétition », pense-t-il.Les coéquipiers de Yacine Brahimi bénéficieront d’un repos de trois jours du 12 au 15 au matin. Rendez-vous est pris pour le 15 après-midi pour un pot avec les autorités du pays avant le départ pour la Guinée Equatoriale. D’ici là, la FAF aura connu le nom de l’établissement hôtelier dans lequel elle séjournera, après tirage au sort, bien évidemment (les sélections procèdent à un tirage au sort quant à la désignation de leur hôtel sous l’égide de la CAF, par souci d’équité, ndlr).
H. S.