Plus de 800 000 candidats, dont 52% sont des filles, sont attendus, aujourd’hui, aux différents centres d’examens à travers le pays pour passer les épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) qui s’étalent sur trois jours.
Ils sont, donc, les premiers à ouvrir le bal des examens de fin de cycle pour cette session de juin 2023, car à partir de dimanche prochain ça sera le tour des candidats au BAC de concourir aux différentes épreuves. Contactée hier, la présidente de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves, Djamila Khiar, s’est dite rassurée et satisfaite des bonnes conditions dans lesquelles vont se dérouler ces épreuves du BEM. Elle a assuré que tous les moyens ont été mobilisés pour que les candidats puissent répondre aux différents sujets dans les meilleures conditions possibles. Soulignant que le BEM est moins stressant que le Baccalauréat car il y a la moyenne des trois trimestres qui est prise en compte pour le passage au secondaire, Khiar a assuré que les questions porteront uniquement sur les cours dispensés en classes et les sujets à la portée de l’élève moyen. À cette occasion, elle a exhorté les parents à encourager leurs enfants, à les rassurer et ne pas leur mettre la pression pour ne pas les perturber. Aussi, notre interlocutrice a appelé les candidats à s’éloigner des pratiques de fraude et à compter uniquement sur leur capacité et connaissances lors des épreuves, rappelant que des mesures très sévères sont prises contre les tricheurs. Évoquant le cas de la wilaya de Tipasa touchée par les dernières intempéries, Khiar a indiqué que des dispositions ont été prises pour la prise en charge psychologique des élèves notamment ceux en classes d’examens. Une cellule de crise avait même été installée, a-t-elle ajouté. Durant les épreuves, la représentante des parents d’élèves a fait état de la mobilisation de bus scolaires pour assurer le transport des candidats, et la mobilisation de médecins et de psychologues aussi.
Ania Nch.
LUTTE CONTRE LA FRAUDE ET LA FUITE DES SUJETS
Veillée d’armes aux Cours de justice
Dans le cadre de la sécurisation du déroulement des examens officiels prévus juin en cours, le ministère de la Justice a pris en coordination avec les secteurs concernés: les services de Police judiciaire et l’Organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication, une batterie de mesures proactives pour prévenir et lutter contre les crimes de fraude et de fuite de sujets des examens au moyen, notamment, des TIC. À ce titre, une cellule de veille et de suivi a été mise en place au niveau de chaque Cour sous la présidence du Procureur général. La cellule comprend également, en tant que membres, le directeur de l’Education, le Chef de la sûreté de wilaya, le Commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale, le Chef du service régional de la sécurité intérieure et toute autre personne concernée par cette question. Cette opération vise à garantir la crédibilité des examens et préserver l’avenir des élèves, particulièrement ceux candidats à des examens décisifs. Les parquets généraux vont requérir de lourdes peines à l’encontre des personnes impliquées dans les affaires portant atteinte à la probité des examens.
A. Nch.
