La cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique organisée au Maroc a suscité une vive controverse sur les réseaux sociaux et dans certains médias, en raison de l’absence apparente du drapeau algérien parmi les emblèmes nationaux visibles lors de l’événement.
Une séquence en particulier a attiré l’attention : le drapeau algérien aurait été placé derrière le trophée, dans une position jugée inhabituelle et peu visible, alimentant interrogations et soupçons.
Pour de nombreux observateurs, cette mise en scène n’est pas anodine. Certains internautes et commentateurs estiment qu’il pourrait s’agir d’un choix délibéré, interprété comme un geste symbolique à caractère politique.
Cette controverse intervient dans un contexte diplomatique sensible entre l’Algérie et le Maroc, marqué ces dernières années par des tensions politiques persistantes. Dans ce climat, le moindre détail lié aux symboles nationaux — drapeaux, hymnes, représentations officielles — prend une dimension particulière et dépasse souvent le cadre strictement sportif.
Des voix algériennes, notamment sur les réseaux sociaux, ont dénoncé ce qu’elles perçoivent comme un manque de respect envers un pays africain membre à part entière de la Confédération africaine de football (CAF).
À ce stade, aucune déclaration officielle claire n’a permis d’expliquer les raisons exactes de cette disposition du drapeau. Ce silence contribue à nourrir la polémique et renforce les spéculations. Plusieurs observateurs appellent désormais à une communication transparente de la part des organisateurs afin d’éviter que l’événement sportif ne soit éclipsé par une controverse politique. Cet épisode relance un débat récurrent : celui de la neutralité du sport et de sa capacité à rassembler au-delà des différends politiques. Pour de nombreux passionnés de football africain, la Coupe d’Afrique devrait rester un espace de fraternité, où les symboles nationaux sont respectés de manière égale, sans ambiguïté.
En attendant d’éventuelles clarifications, cette affaire illustre une fois de plus combien, dans certaines régions, le sport et la politique demeurent étroitement liés, au risque de détourner l’attention de l’essentiel : le jeu et la compétition sur le terrain.
Hakim S.













































