Le président Tebboune tient son gouvernement «réajusté » à l’occasion de la rentrée sociale, à travers un remaniement ministériel « léger » opéré ce jeudi, et lequel touche neuf postes. Àl’exception du portefeuille souverain de l’Intérieur, désormais confié à Brahim Merad qui est préféré à Kamel Beldjoud, ce lifting a ciblé les départements de la santé, les Transports, l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, l’industrie pharmaceutique les Travaux publics, les Ressources en eau, les Énergies renouvelables et l’économie de la connaissance. Depuis quelques semaines, voire un peu plus, le Locataire d’ElMouradia s’est affairé à cocher et à « décocher » des noms sur les tablettes du projet de remaniement ministériel, dont le but étant d’insuffler une nouvelle dynamique au staff d’Aymène Benabderrahmene. À ce titre, il y a lieu de rappeler qu’à travers ses sorties médiatiques, le président Tebboune n’a pas caché son intention de procéder, à chaque fois que le besoin se fait sentir, à démettre les ministres qui n’ont pas satisfait par leur rendement, et de procéder à un ajustement sur les postes voire les portefeuilles ministériels. C’est désormais fait, et le suspense autour du gouvernement remanié de la rentrée sociale de septembre 2022 est levé. En effet, lors d’une conférence de presse organisée jeudi au palais d’El Mouradia et à laquelle les membres de la corporation des médias ont été invités, le porteparole officiel de la présidence de la République, Samir Aggoune, a rendu la copie finale sur lesquels des nouveaux noms, comme celui de Brahim Merad, désormais exMédiateur de la République qui hérite du poste souverain de l’Intérieur à la place de Kamel Beldjoud, saute aux yeux. Ce dernier cité est nommé ministre des Transports à la place d’Abdellah Moundji, appelé à tenir le secrétariat général de la présidence de la République. Autres noms nouveaux, le DG de la Pharmacie centrale des hôpitaux, un vieux routier de la maison et doté d’une longue expérience dans les métiers de la pharmacie, Ali Aoun remplace Lotfi Benbahmed au département de l’Industrie pharmaceutique, alors que Lakhdar Rekhroukh, qui a longtemps servi à la tête du groupe Cosider, est porté à la tête des Travaux publics dont le portefeuille regroupe désormais et les Travaux publics et l’Hydraulique et les Infrastructures de base au détriment du ministère des Ressources en eaux, dont le ministère et donc le titulaire Karim Hasni ont disparu du Gouvernement. Ce remaniement a touché également le département de l’Enseignement supérieur qui revient à Hamid Badari, un nouveau arrivé qui remplace Abdelbaki Benziane. Egalement, on aura noté un certain Abdelhak Saihi, nommé ministre de la Santé à la place d’Abderrahmane Benbouzid, qui est appelé à d’autres fonctions. En sus, le remaniement du Président porte sur le département occupé par Samia Moualfi, à savoir l’Environnement qui cumule à partir de ce 8 septembre les fonctions des Energies renouvelables, alors que Yacine Mahdi Walid est promu à un ministère à part entière à la tête d’un nouveau département, à savoir l’Economie de la connaissance, les Startups et les Micros entreprises. Enfin, il y a lieu de souligner la disparition du ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé des Micro-entreprises, et donc son titulaire avec, Nassim Diafat, à savoir.
Farid Guellil