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CANDIDAT, BOUTEFLIKA PREND UN ENGAGEMENT : «Conférence nationale consacrée à la concrétisation du consensus »

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Dans son message annonçant sa candidature à la présidentielle d’avril prochain, le chef de l’État, mentionne ses réflexions sur ce qu’il qualifie de «contraintes et les exigences auxquelles notre pays devra faire face» outre, a-t-il ajouté, «les défis qui s’imposent à nous et les moyens de les relever» lit-on. Des réflexions par lesquelles le Président trace les chantiers devant être entamés, après le jour J de l’élection présidentielle du 18 avril.
Les nouvelles exigences et ambitions dans notre société, qui s’imposent, sont en particulier celles concernant, cite le président de la République, nos «jeunes générations, ouvertes sur le monde et fortement désireuses» souligne-t-il «de participer activement au développement » du pays. Les défis sont ceux liés, indique le chef de l’État «à la consolidation d’une société de progrès, de justice et d’équité » et notamment «politiquement consensuelle et socialement inclusive », fondée, poursuit-il « sur une économie productive et compétitive, progressivement débarrassée » de la dépendance «excessive» aux hydrocarbures. Quant aux multiples contraintes, auxquelles fait face la société, sur la voie de sa construction, celles liées, cite le chef de l’État dans sa lettre, «à la croissance de la population, à la multiplication des besoins à satisfaire, à l’érosion de nos ressources financières extérieures, aux incertitudes de l’économie mondiale, aux troubles régionaux et internationaux». Et pour y faire face et relever les défis qui s’imposent au pays et son peuple, en cette étape importante et décisive, « la prise en charge de ces exigences, défis et contraintes nécessite », selon le chef de l’État, d’abord, souligne-t-il «des avancées supplémentaires dans les divers champs de la gouvernance, de la croissance économique et du développement socio-éducatif et culturel» a-t-il précisé.Faire émerger «un consensus patriotique et politique» permettant au pays «de mieux se mobiliser ensemble pour préserver nos acquis, défendre nos intérêts supérieurs » et permettre, poursuit le chef de l’État, «de continuer à progresser dans l’unité et la stabilité» dans un environnement régional «fortement perturbé et dans une conjoncture internationale lourde d’incertitudes.» a-t-il relevé. Convaincu que « le consensus est une vertu cardinale, grâce à laquelle notre peuple a pu assurer la cohésion dans ses rangs pour relever des défis majeurs », citant «  la glorieuse Révolution de Novembre, et, plus proche de nous, ceux de la Concorde civile et de la Réconciliation nationale» a-t-il écrit.

Conférence nationale pour dégager un consensus
Le chef de l’État, qui a annoncé sa candidature pour un cinquième mandat, s’engage à «inviter, dès cette année, toutes les forces politiques, économiques et sociales de la Nation à une Conférence nationale» qui sera consacrée, a fait savoir le président Bouteflika, «à la concrétisation du consensus sur les réformes et les changements » que notre pays devra engager, en vue d’aller plus loin, poursuit-il «dans la construction de son devenir». Plus explicite, sur la teneur et les contours de la Conférence nationale, qu’il tiendra, s’il venait à gagner le scrutin du 18 avril prochain, il dira que sur les réalisations déjà accomplies, citant dans les domaines de la paix, de la concorde, des réformes et du développement, celles-ci demeurent «à parfaire». Concernant le volet politique, il sera question de la « consolidation » de la confiance des citoyens dans les Institutions, laquelle démarche nécessite également, selon le chef de l’État, «des réponses plus adaptées aux aspirations de notre jeunesse» qui, parfois poursuit-il, «se tient loin de la vie politique et dont certains éléments choisissent même de recourir à des tentatives d’exil, extrêmes et suicidaires». C’est pourquoi, nous devons assurer une présence plus forte des jeunes» dans les instances exécutives et les assemblées élues, et ce, «pour définir et mettre en œuvre des réponses à leurs attentes ». Concernant le raffermissement de l’État de Droit, il faut surtout, selon le chef de l’État, «consolider l’indépendance de la Justice, et assurer une plus grande mise en œuvre de ses décisions» et aussi progresser davantage «dans la lutte contre la corruption» par le renforcement notamment des organes chargés de cette mission. Dans le domaine économique, il est question, dans le même message du chef de l’État, d’ «approfondir les réformes structurelles et financières », pour faire face aux difficultés conjoncturelles actuelles et travailler, poursuit le chef de l’État, «à impulser une nouvelle dynamique de croissance, plus dense et plus compétitive.» Tous les changements nécessaires « devront être introduits sans dogmatisme aucun, avec le concours du secteur public, du capital privé national et du partenariat étranger» et avec comme seule référence « l’efficacité et la performance, la création d’emplois et l’augmentation des revenus du pays». Dans le domaine social, le chef de l’État réaffirme «les principes de justice et d’équité » qui sont, rappelle-t-il, «des constantes nationales» dont la concrétisation nécessitera, poursuit-il «des mises à niveau pour améliorer le pouvoir d’achat des citoyens et garantir la pérennité de notre système de protection sociale». Des préoccupations que la Conférence nationale «pourra débattre pour proposer des solutions ralliant le consensus le plus large possible», outre l’élaboration, poursuit le chef de l’État, «d’une plate-forme politique, économique et sociale» avant d’ajouter que la Conférence nationale «pourra aussi proposer un enrichissement profond de la Constitution, «dans le respect de ses dispositions relatives aux constantes nationales, à l’identité nationale et au caractère démocratique et républicain de l’État ».
Karima B.

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