La 2éme édition de la foire du miel s’est ouverte hier au niveau du centre culturel islamique de Boumerdés. Elle a été à l’initiative de la coopérative des Issers spécialisée dans l’apiculture, en collaboration avec la direction des services agricoles de la wilaya de Boumerdès (DSA). L’événement qui a débuté hier a drainé une affluence considérable venue découvrir le miel et ses variétés, où plus d’une trentaine d’apiculteurs y ont pris part. Présentée dans divers volumes de pots avec des emballages portant, la localité, la variété, la végétation ainsi que d’autres informations de la fabrication du miel. La manifestation s’étalera jusqu’au 26 de ce mois de février. Dès l’ouverture de la Foire, le centre culturel est pris d’assaut par des citoyens pour se rapprocher des stands érigés à cet effet pour voir de près ce produit aux multiples bénéfices alimentaires et curatifs. Les apiculteurs proposaient aux visiteurs de goûter les différentes saveurs de leurs produits. Une invitation à laquelle les citoyens, hommes et femmes, adultes et enfants, répondaient avec plaisir et empressement pour déguster. Les apiculteurs , en adaptant les prix aux différentes qualités du produit et en proposant des pots de différentes contenances affichant des prix différents et abordables n’ont pas laissé les visiteurs indifférents puisqu’ils n’ont pas hésité à en acheter. Parmi les variétés du miel, on cite le miel de romarin, le miel d’eucalyptus, d’oranger, de jujubier, d’euphorbe, de différentes fleurs, de thym et de pollen… Les apiculteurs expliqueront que chaque sorte de miel se caractérise par des bienfaits et des vertus spécifiques pour l’alimentation et pour la santé. Les apiculteurs sont unanimes à déclarer que le problème majeur qu’ils rencontrent est celui relatif à la commercialisation. SiLakhel Mohamed de la région de Maatkas dans la Kabylie qui dispose de plus 60 cruches installées au milieu d’une forêt, dira que le seul problème réside dans la commercialisation. « Il n’y a pas d’espace pour la vente de ce produit » s’inquiète-t-il en interpellant l’état pour prendre en charge ce volet et surtout réfléchir à l’exportation en créant des coopératives étatiques ou bien une grande entreprise privée qui se spécialise dans le miel. Cela va sécuriser l’apiculteur pour produire la quantité et la qualité du miel justifiera-t-il. Le directeur de la coopérative des ISSERS abonde dans le même sens en ajoutant que la production du miel peut s’améliorer pour peu que l’état mette les moyens nécessaires à commencer par la création des laboratoires d’analyse, la labellisation du miel, la création de coopératives, des espaces de commercialisation et autres moyens pour son développement.
B. Khider