Accueil ACTUALITÉ BOUALEM AMOURA À PROPOS DE LA RENTRÉE SCOLAIRE 2020/2021 : « Nous n’apporterons...

BOUALEM AMOURA À PROPOS DE LA RENTRÉE SCOLAIRE 2020/2021 : « Nous n’apporterons aucune proposition »

0

Alors que le flou persiste toujours autour du calendrier de la rentrée scolaire 2020/2021, certains syndicats du secteur de l’Éducation refusent d’avance de participer à un quelconque débat avec la tutelle ou d’apporter des propositions sur l’organisation de ce rendez-vous éducatif. C’est le cas du secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), Boualem Amoura, qui n’y voit aucun intérêt d’exprimer des avis  qui « de toutes façons,  ne seront pas pris en considération ». Contacté hier pour confirmer justement une information faisant état d’une supposée réunion autour de la rentrée scolaire, entre les responsables du ministère de l’Éducation et les différents partenaires sociaux, devant se tenir aujourd’hui, Amoura a indiqué n’avoir reçu aucune invitation dans ce sens. Il a fait savoir qu’aucune rencontre n’est programmée pour le moment par le MEN, mais si celle-ci aura lieu dans les prochains jours, « le SATEF ne sera pas partie prenante », a-t-il souligné. Pour lui, il est certain que la participation des syndicats à ce genre de réunions est juste une « formalité », car leurs propositions sont toujours mises de côté. Amoura rappellera, à titre d’exemple, les préparatifs ayant précédés les examens officiels, dont le BEM session 2020, auxquels ils n’ont pas été associés. Il dira aussi que même si les syndicats formulent des propositions sur différentes questions, le MEN fait tout leur contraire. C’est pour ces raisons, que le SATEF a décidé « désormais » de se consacrer uniquement à ce qui le concerne, à savoir, « la défense des intérêts moraux et matériels des travailleurs ». Pour ce qui est des questions  pédagogiques, Amoura estime que  le MEN a ses propres conseillers qui sont payés pour trouver des solutions aux différents problèmes. Il est à rappeler que la rentrée scolaire a été retardée en raison de la conjoncture sanitaire marquée par la propagation du Covid-19, tout comme les examens officiels organisés la semaine dernière alors qu’ils étaient programmés initialement le mois de juin 2020. Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, avait fait savoir que la question de la rentrée sera tranchée avec le comité scientifique chargé du suivi et de l’évolution du virus. Il avait assuré que la réouverture des établissements scolaires se fera uniquement une fois que la situation épidémiologique se stabilise.
Ania Nait Chalal

Article précédentRÉFÉRENDUM DU 1ER NOVEMBRE : Coup d’envoi de l’opération de révision des listes électorales
Article suivantM’HAND BERKOUK ABORDE LE VOLET DES DROITS DE L’HOMME DANS LE TEXTE DE LA NOUVELLE LOI FONDAMENTALE : « Le socle normatif le plus important de cette Constitution »