Le musicien de légende Bob Dylan a confié dans une rare interview publiée vendredi par le New York Times avoir été « malade » en voyant la vidéo de la de George Floyd, asphyxié le 25 mai dernier, par un policier blanc, à Minnesota. L’interprète de « How many raods must a man walk dawn, before you can call him a man… » déclaré que « cela m’a rendu malade de le voir torturé de la sorte » a déclaré le musicien Bob Dylan. Pour celui qui a été dans tous les combats, dont ceux contre les guerres et le racisme, l’assassinat de G.Floyd, par le policier, « va au-delà de l’horreur, espérons que justice sera rapidement rendue pour la famille Floyd et le pays », a-t-il ajouté. A 79 ans, la légende du folk, dont certaines chansons comme « Hurricane » (1976) ont dénoncé les violences policières contre la minorité noire, s’apprête à sortir vendredi prochain son premier album de chansons originales en huit ans, « Rough and Rowdy Days ». Fin mars, alors que la pandémie commençait à frapper de plein fouet les Etats-Unis, Bod Dylan avait sorti sa première chanson en huit ans, « Murder Most Foul », une ballade de 17 minutes consacrée à l’assassinat du président John F. Kennedy. Dans l’interview parue vendredi dernier, réalisée par téléphone depuis sa maison de Malibu, en Californie, il se montre pessimiste sur l’avenir du monde et les conséquences de la pandémie de coronavirus. « Une arrogance extrême peut mener à des sanctions désastreuses. Peut-être sommes-nous à la veille de l’anéantissement » dit-il, en balayant néanmoins toute notion d’avertissement « biblique ». Il indique ne pas penser à sa propre mort. «Je pense à la mort de la race humaine », dit-il. « Le long et étrange périple du singe nu (…) Tout être humain, aussi fort et puissant soit-il, est fragile face à la mort. J’y pense en termes généraux, pas personnels». Avant la pandémie, Bob Dylan se produisait régulièrement en concert, il avait notamment prévu une série de concerts, avril dernier au Japon et juin courant aux Etats-Unis, des rencontres avec ses fans annulées.
R. C.