La traditionnelle fête des dattes sera organisée à Biskra les 14 et 15 novembre prochains. La manifestation destinée à la promotion de la filière phoenicicole réunira 12 wilayas productrices de datte. Biskra, avec un patrimoine de 4,5 millions palmiers-dattiers en production, récolte annuellement 4 millions de quintaux de dattes, soit près de 40% de la production nationale totale. L’objectif est de doubler cette production en s’appuyant sur la volonté des producteurs et l’accompagnement assuré par les pouvoirs publics. Le wali a fait état à ce propos, lors d’une rencontre avec les représentants de la société civile, d’une série de mesures portant, en particulier, sur l’encouragement du logement rural, l’ouverture de pistes agricoles et l’extension de l’électrification à l’usage de l’agriculture.
Parlement : Khaoua reçoit une délégation du groupe parlementaire de l’amitié algéro-roumaine
Le ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, a reçu mardi une délégation du Groupe parlementaire de l’amitié algéro-roumaine qui effectue une visite de travail en Algérie, du 26 au 29 octobre. Les deux parties ont évoqué lors de cette rencontre « les relations bilatérales et les moyens de les renforcer dans tous les domaines d’intérêt commun notamment dans le domaine parlementaire », a indiqué un communiqué du ministère des relations avec le Parlement. Le ministre a présenté à cette occasion « un exposé exhaustif sur l’expérience démocratique et parlementaire en Algérie ».
Le SG du MAE autrichien en visite en Algérie
Le secrétaire général du ministère fédéral autrichien des Affaires étrangères, Michael Linhart, effectuera une visite de travail en Algérie, les 28 et 29 octobre 2015. Il sera reçu par le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et aura des entretiens avec son homologue, Abdelhamid Senouci-Bereksi, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Cette visite du haut responsable autrichien « répond à la volonté commune des deux pays de consolider le dialogue politique bilatéral et de prospecter les opportunités devant favoriser la promotion de la coopération dans tous les domaines ». Le diplomate autrichien « échangera, par ailleurs, avec ses interlocuteurs sur un large éventail de questions d’actualité régionale et internationale d’intérêt commun », relève la même source.
La liberté d’expression sur Internet en recul dans le monde, la France épinglée
La liberté d’expression sur Internet a reculé pour la cinquième année consécutive dans le monde, a indiqué l’ONG Freedom House, dans son rapport annuel publié mercredi, soulignant des « reculs notables » en France et en Ukraine. Près de six personnes sur dix (58%) dans le monde vivent dans un pays où des internautes et blogueurs « ont été emprisonnés pour avoir partagé en ligne des contenus portant sur des sujets politiques, sociaux ou religieux », selon ce rapport 2015 de Freedom House. La liberté d’expression sur Internet a reculé dans 32 des 65 pays étudiés par l’ONG depuis juin 2014, souligne l’ONG qui fait état dans un communiqué de « reculs notables » en France, et « pour la deuxième année consécutive, en Ukraine, sur fond de conflit territorial » l’opposant à la Russie. L’ONG mentionne la loi controversée sur le renseignement, adoptée en France par le Parlement en juin, citant en exemple l’installation désormais autorisée sur les réseaux d’outils d’analyse automatique des données, qualifiés de « boîtes noires ». Freedom House cite également pour la France « les restrictions imposées sur les contenus » et « les poursuites engagées contre des internautes » pour accusation d' »apologie du terrorisme ». Par ailleurs, Freedom House souligne dans son rapport qu’après les évènements du « Printemps arabe » de 2011 et « le grand rôle joué à l’époque par les réseaux sociaux », des gouvernements du Proche-Orient « ont renforcé leur contrôle sur Internet ».
USA : enquête après l’interpellation brutale d’une lycéenne noire
La justice américaine et la police fédérale, FBI, ont annoncé mardi ouvrir une enquête sur l’arrestation dans une salle de classe d’une lycéenne noire par un policier blanc, un acte filmé dont la brutalité a suscité une vive indignation. « Le service des droits civils du bureau de Columbia du FBI et le bureau du procureur du district de Caroline du Sud ont ouvert une enquête sur les circonstances de l’arrestation d’une élève du lycée de Spring Valley », a indiqué un communiqué commun. « Le FBI rassemblera tous les éléments de preuve nécessaires pour déterminer s’il y a eu violation d’une loi fédérale », a précisé le texte. Dans plusieurs vidéos devenues virales sur Internet, on voit le policier arracher violemment de sa chaise la lycéenne, en la cravatant, avant de la traîner par terre à travers la classe. L’adolescente avait apparemment refusé d’obéir au policier qui lui demandait de sortir. Le policier, Ben Fields, l’un des deux agents référents de cette école de Spring Valley, fait l’objet d’une suspension administrative depuis lundi. Le shérif du comté de Richland, Leon Lott, a précisé qu’une enquête interne, dont les résultats doivent être connus dans les 24 heures, doit déterminer si l’agent a fait un usage excessif de la force. À l’issue, Lott décidera de limoger ou non Ben Fields. Selon la chaîne NBC News, Fields avait déjà fait l’objet de poursuites au niveau fédéral, en 2013, pour avoir « injustement et imprudemment visé des étudiants noirs américains en les soupçonnant d’appartenance à des gangs et d’activités criminelles ». Hillary Clinton, candidate démocrate à l’élection présidentielle, a ainsi qualifié d' »inacceptable » l’interpellation exercée dans ces conditions. On ne peut trouver aucune excuse à de la violence dans une école », a-t-elle commenté sur son compte Twitter. « Dans une salle de classe, les élèves devraient se voir offrir l’éducation et non la violence », a réagi de son côté l’Union américaine de défense des libertés civiles (ACLU), évoquant une violence « scandaleuse ».