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BHL : Un ennemi des peuples et de leurs souverainetés

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Bernard Henri Levy, l’homme qui devait  incarner, de par ses origines pieds noirs, une solidarité avec les peuples opprimés et qui devait être, de par son étiquette de « soixante-huitard», endosse si bien le costume de messager de la Géhenne, qu’il exhibe fièrement au gré de ses pérégrinations. BHL, pour les intimes est de cette race d’intellectuels qui ont pris le mauvais pli de se ranger du côté du plus fort du moment. Leur essence est le nouvel ordre mondial pensé et façonné par la grande finance.
Bernard Henry Levy ne se range pas du côté des opprimés, des peuples en lutte pour leur indépendance. Lui, il a pris l’habitude de se mettre au service du plus fort, au nom d’une pensée de domination occidentale, qui est battue en brèche depuis la mort de George Floyd, un jeune noir américain, étranglé par un policier blanc en Amérique. Se prétendant messager de la paix et de l’ordre, là où il passe il ne laisse que mort et désolation. Il avait fait de l’Afghanistan un terrain d’expérimentation de ses talents de médiateur. Ses fréquents voyages dans ce pays et ses rencontres avec les belligérants sur place avant l’invasion du pays par la coalition menée par les USA, et le Commandant Massoud, avaient consacré ses piètres capacités de négociateur et de médiateur. Ne reconnaissant pas ses échecs, il avait  repris son bâton de «pyromane globe-trotteur », pour faire des escales au Soudan, au Burundi, en Angola et ailleurs. Ses missions enrobées du sceau de la médiation sont en fait une volonté d’imposer des solutions conçues dans des officines occidentales. « Le pack solution-paix », qu’il propose aux peuples est  en réalité une forme de reddition, de capitulation devant la volonté des maîtres du nouvel ordre mondial.
BHL, dont les accointances avec les milieux sionistes ne sont plus à prouver n’a jamais prêté l’oreille aux appels au secours des palestiniens. Le génocide qui se déroule dans les territoires occupés ne l’a jamais ému ou interpellé. Ce problème de décolonisation qui dure depuis près d’un siècle et qui met en danger la sécurité dans le monde, n’intéresse pas celui qui se définit comme un libre penseur de la gauche française moderne. Il défend le droit d’Israël d’exister mais il nie aux Palestiniens le droit de recouvrer leurs territoires occupés en 1948 et après la guerre de juin 1967.
Cet intellectuel a trouvé aujourd’hui un nouveau terrain de chasse. Au nom de missions d’exploration, il sillonne l’Amérique Latine. En Colombie, il espérait identifier les causes du conflit qui oppose, depuis des années, le pouvoir en place à une guérilla marxiste. En Bolivie, on avait retrouvé sa trace après la démission du président Morales et l’accession de la « femme forte » Jeanine Anes, au poste de présidente de la République.
Au Venezuela, il n’a pas hésité à se ranger du côté du président du sénat Juan Guaido, adoubé par les USA qui s’est autoproclamé président du pays après la réélection de Nicolas Maduro.
BHL est de tous les coups tordus et son aversion pour la paix pour les peuples est un fait  connu et reconnu aujourd’hui. Durant la décennie noire en Algérie il s’était fait l’apôtre du fameux « qui tue qui » et en Libye il avait applaudi la chute du régime de Kadhafi, en se faisant l’ambassadeur, officieux, des thèses et des plans Sarkozystes. La où il passe, il faut craindre pour la paix des peuples et même pour leur souveraineté.
S. Ben

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