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Béni Saf : les agriculteurs d’Oulhaça veulent leur marché de gros

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En 2006, la commission de l’APW, d’Aïn Témouchent, chargée de l’agriculture, de la pêche et du développement rural, en réponse aux doléances des agriculteurs de la région d’Oulhaça, de Beni Saf et de l’Emir Abdelkader, avait menait une enquête auprès des populations rurales et des fellahs qui avaient exprimé leurs souhaits de voir se réaliser un marché de gros des fruits et légumes. L’espace situé à proximité du fleuve de la Tafna et qui fait office occasionnellement de marché, faisait l’unanimité des postulants. À cette époque, les directeurs du commerce et de l’agriculture n’avaient pas appuyé ce dossier, non pas uniquement au niveau de la session de l’APW, mais aussi aux réunions   du conseil de la wilaya. Les avis avancés par les réticences avaient   prétexté l’argument invoquant, qu’un marché de wilaya doit être situé au niveau du chef-lieu de wilaya. Et avant que le mandat de l’APW arrive à échéance en 2007, il a été confié à l’agence foncière d’Aïn Témouchent, l’aménagement d’un terrain, situé à 1 km d’Aïn Témouchent, en bordure de la voie dédoublée qui mène à Chaabet El Lehem. Un montage financier a été trouvé entre plusieurs partenaires.

Les mandataires exigeaient des baux de location en bonne et due forme
Ce souk a fait coulé beaucoup d’encre à l’issue du refus des mandataires de payer le promoteur, qui n’arrivait pas à l’époque de leur remettre des baux de location, car il y avait un problème de foncier à régler. Considérant l’éloignement du semblant marché de gros, qui ne dispose pas de structures de froids idoines et eu égard aux problèmes qu’ils rencontraient durant le transport des fruits et légumes d’Oulhaça et ses environs à Aïn Témouchent, les agriculteurs ont préféré se rendre à Tlemcen, où ils trouvaient aisance et facilité pour écouler leurs marchandises. Depuis le rêve des fellahs ne s’est pas évaporé bien au contraire, il a été ressuscité à maintes occasions et lors de plusieurs rencontres avec des responsables de la wilaya.

Le rêve des agriculteurs réitéré par le maire
La région a pris de l’ampleur, et les dispositifs d’aides et d’octroi de crédits à taux bonifiés ainsi que les fonds de développement de l’agriculture, ont boosté les fellahs à s’inscrire dans la dynamique du gouvernement qui vise à promouvoir l’agriculture dans le monde rural potentiellement à vocation agricole. Le souk à Oulhaça arrange favorablement plusieurs régions, de la partie ouest de Tlemcen,   situées tout le long du fleuve de la Tafna. Comme l’on vient de le souligner, Bensenouci Bouziane, le maire d’Oulhaça vient  de hisser haut les doléances des fellahs de toute la région, en interpellant les responsables et les autorités, afin qu’ils accordent de l’importance aux préoccupations des populations rurales et de la communauté des agriculteurs.
Selon Bensenouci, pas moins de 35 Wilayas du pays s’approvisionnent d’Oulhaça. Il veut un marché de gros en bonne et due forme, qui exerce à longueur d’année. Cependant au niveau de la localité d’Ouled El Kihel, chef-lieu de commune, situé à 17 km au nord ouest d’Aïn Témouchent, il est proposé la réalisation de chambres froides sur une superficie de deux hectares.

Des promoteurs favorables aux chambres froides à Ouled El Kihel
Cette deuxième région à vocation agricole chevauche, trois communes à savoir Ouled El Kihel, Terga et Sidi Ben Adda.
Il s’agit de grandes étendues de maraîchage, de vergers et de vignoble de table. Le maire, Djelloul Moulkhaloua, qui a annoncé la réalisation de chambres froides au niveau de sa commune, attachait beaucoup d’importance à ces structures de froid qui vont donner, selon lui, un regain d’intérêt à la multiplication des superficies agricoles, à l’irriguée et sous serres en plastique. Au niveau d’Ouled El Kihel,  les fellahs ont aussi leur propre souk, qui draine de nombreux commerçants et consommateurs tous les après midi.
La bonne réflexion impose aux pouvoirs publics de mieux mûrir la question, et de faire appel à des bureaux d’expertise habilités à se prononcer sur la faisabilité d’un tel projet, afin de ne pas réhabilité les mauvais réflexes qui se terminent souvent par des gâchis.
Boualem Belhadri

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