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BENGRINA DÉNONCE CEUX QUI VEULENT SALIR L’IMAGE DE L’ALGÉRIE ET DE SON PRÉSIDENT : « Ce sont des traîtres »

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Le chef de file du Mouvement El-Binaa El-Watani ne briguera pas un deuxième mandat à la tête du parti. Mais, loin s’en faut, il promet de revenir par la porte des prochaines élections présidentielles.

Abdelkader Bengrina, co-fondateur, avec Slimane Chenine, en 2013, du Mouvement El-Binaa, annonce la couleur en décidant de se retirer de la tête du parti. Il l’a fait savoir, hier, à l’ouverture du 2e congrès de la formation islamiste abrité par le Centre international de conférences à Alger. Pour autant, l’ancien candidat aux présidentielles 2019 ne compte pas prendre sa retraite. Bien plus, il fait une deuxième annonce, toute aussi sensationnelle qu’un lancement d’une initiative politique pour consolider le projet « Algérie nouvelle ». Il ne manquera pas d’ailleurs de tirer à bout portant sur les voix qui distillent des fake news et s’attaquant à l’Algérie et son Président dans le but de salir l’image du pays et de ses Institutions. Bengrina les qualifie de « traîtres de la Nation ».
En effet, à travers son allocution d’ouverture des travaux du congrès d’El-Binaa, Bengrina a dû faire mouche d’autant plus qu’il y a du beau monde dans la somptueuse salle du CIC. Ont assisté au rendez-vous décisif du parti, des membres du Gouvernement, parmi lesquels on pourrait citer le représentant du président, Abdelmadjid Tebboune, le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani et le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni. Pas que, outre les représentants diplomatiques de pays frères et amis dont des cadres du Fatah et Hamas palestiniens, ont participé les chefs des partis FLN, RND, MSP, Front El-Moustakbal, la Voix du peuple, El-Karama et le TAJ.
Dans son discours, en effet, l’ancien ministre du Tourisme et de l’Artisanat a appelé tous les acteurs politiques à accompagner l’édification de l’Algérie nouvelle chère au Président de la République. Ce n’est pas là un simple appel, puisque l’auteur évoque une initiative politique prônant les valeurs de l’union, du dialogue et de la réconciliation. Peu importe, l’essentiel de l’idée repose sur la préservation de la stabilité et de la sécurité de l’Algérie à travers la consolidation des Institutions. Ainsi, renforcer le front interne et faire bloc pour repousser les menaces externes sont deux maîtres-mots qui sont revenus dans la bouche de l’orateur. Il convient, par là, de fermer la bouche aux voix nauséabondes qui ont choisi le camp de l’ennemi et de soutenir, par la même, la politique extérieure de l’Algérie à l’effet de tirer son épingle du jeu à l’international.
Pour l’orateur, c’est l’heure de prendre conscience des grands défis et bouleversements dans le monde immédiat et auxquels il faudra trouver des réponses. Bengrina a également souligné la situation de stabilité politique dans notre pays, et ce malgré le chamboulement géopolitique et les mutations sur les plans régional, continental et mondial.
Farid Guellil

IL SE RETIRE DE LA DIRECTION DU PARTI
« Je voudrais me reposer »
Dans son discours d’ouverture des travaux du deuxième congrès du Mouvement El-Bina, qui se sont ouverts hier et pour deux jours au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger) sous le slogan « Pour une société consolidée », le président du parti, Abdelkader Bengrina, a annoncé officiellement son retrait de la présidence du mouvement. « Excusez-moi de me retirer de la tête du parti et je vous  laisse le choix du chef que vous voulez», s’est-il adressé aux congressistes. Le chef de file du parti islamiste a déjà fait état de sa volonté de se retirer de la présidence du parti. « Après 5 ans à la tête du parti, je ne pourrais pas donner plus au mouvement. Je voudrais me reposer. Il y a d’autres compétences plus aptes à diriger le parti », a-t-il alors déclaré.
Abdelkader Bengrina, a exprimé, par ailleurs son soutien aux choix politiques et économiques du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, tout en saluant les décisions d’augmentation des salaires et l’attribution des allocations chômage. A l’adresse de ceux qui s’attaquent aux institutions de l’Etat, il a affirmé que le chef de l’Etat est garant de la Constitution et de l’unité nationale et l’Armée nationale populaire est l’épine dorsale du pays car elle protège le tissu social, affirmant que le moment est venu pour prendre conscience des grands défis et des nombreuses mutations qui se produisent dans le monde et dans la région qui nécessitent une coopération et une solidarité pour renforcer le front intérieur et le tissu social.
L’intervenant a assuré que l’état de stabilité politique que connaît notre pays, malgré toutes les agitations sur le plan régional, les défis économiques et sécuritaires, est le fruit d’un choix constitutionnel qui a permis de restaurer la République et d’éviter les dangers de la phase transitoire qui menaçait l’identité de la nation algérienne et sa souveraineté.
B. O.

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