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BELKACEM MEZROUA, VICE-PDT DE LA FÉDÉRATION DES ÉLEVEURS, AU « COURRIER D’ALGÉRIE » : «Nous devons nous accommoder des techniques agricoles modernes»

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Contacté, hier, à l’occasion de l’ouverture officielle du Salon international de l’agriculture, de l’élevage et de l’agroéquipement (SIPSA-FILAHA), tenu à la Safex d’Alger, le vice-président de la Fédération nationale des éleveurs (FNE) , Belkacem Mezroua, a mis en avant la nécessité d’adopter de nouvelles méthodes modernes dans l’élevage en vue de l’exportation.

Professionnel du métier, notre interlocuteur récuse les méthodes archaïques appliquées dans l’élevage par de nombreux opérateurs à travers le pays. Mezroua a, à ce titre, mis l’accent sur le nécessité d’accorder davantage d’importance à l’élevage et le recours aux spécialistes pour développer ce secteur d’activités, rappelant ainsi que ce secteur est très riche et donc profitable à l’économie nationale. Pour ce responsable, l’Algérie possède une richesse animale qui regroupe un nombre d’espèces bovines, ovines, caprines, camelines inestimables. Mezroua regrette, en outre l’absence d’un cadre organisationnel pour les activités de l’élevage, tout en relevant l’importance de mettre en œuvre des dispositifs de soutien aux éleveurs. Par ailleurs, certains spécialistes du secteur de l’élevage interrogés, hier, à cette occasion. ont mis l’accent, dans cette optique, sur la nécessité de développer l’élevage bovin laitier dans les grands bassins laitiers, tout en appelant à l’investissement dans le domaine de la collecte du lait. Plus loin, ils ont insisté sur la nécessaire adoption d’une stratégie permettant de développer la filière laitière en accompagnant les producteurs de lait.

L’accompagnement de l’état
Aussi, certains ingénieurs agronomes interrogés, ont révélé l’impératif d’accompagner les éleveurs pour améliorer la production locale. Ces derniers ont tenu a souligner également la nécessité de promouvoir les techniques d’élevage, et de valoriser les produits des élevages ou bien encore promouvoir les techniques de traitement des productions animales et d’origine animale. Aussi, ils s’accordent à dire qu’il faut mettre en œuvre des schémas de sélection et de croisement pour l’amélioration génétique des espèces animales, mettre en place et organiser des modèles de contrôle des performances zootechniques et développer les systèmes et les méthodes d’alimentation animale, notamment l’affouragement. Evoquant, également, la question du développement de la production de viande rouge, ces ingénieurs notent qu’il faut s’engager à œuvrer à la promotion et au développement de la filière à travers l’accompagnement des éleveurs et la prise en charge de leurs préoccupations. Parallèlement à cela, ils ont évoqué la nécessité de développer encore la production avicole, précisant d’autre part que ce marché a besoin de régulation, notamment après les récentes flambée des prix durant les fêtes religieuses, considérant, ainsi que l’organisation et la formation représentent aujourd’hui les grands défis à relever pour le développement et la modernisation de cette filière à l’échelle nationale : «L’éradication des activités informelles dans cette filière est un impératif pour parvenir à sa modernisation », ont –ils souligné encore.
Mehdi Isikioune

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