Depuis dimanche soir, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, est en visite de travail en République de Slovénie, chargé par le président, Abdelmadjid Tebboune.
Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, cette visite intervient à l’invitation de la vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères et européennes de Slovénie, Tanja Fajon. Hier, lundi, Ahmed Attaf, a été reçu par Tanjia Fajon. L’information a été donnée par le ministère slovène des Affaires étrangères sur son compte « X », soulignant que la Slovénie et l’Algérie entretiennent des relations bilatérales étendues et partagent des points de vue similaires sur de nombreuses questions internationales et qu’en tant que membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, les deux pays aspirent à renforcer leur coopération au niveau multilatéral. En plus des entretiens avec son homologue slovène, Ahmed Attaf devait, lors de sa visite, être reçu par la présidente du pays, Natasa Pirc Musar, ainsi que par la présidente du Conseil national de Slovénie, Urska Klakocar Zupancic, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. Ahmed Attaf devait également avoir un entretien avec le ministre de l’Environnement, du Climat et de l’Énergie, Bojan Kumer, sachant que l’Algérie est l’un des principaux fournisseurs de gaz naturel de la Slovénie, conclut le communiqué. Côté algérien, cette visite « s’inscrit dans le cadre des efforts conjoints visant à renforcer les relations bilatérales, notamment dans le contexte de l’activation de l’échange de représentation diplomatique par l’ouverture d’ambassades dans les capitales des deux pays, et à explorer de nouvelles perspectives de coopération algéro-slovène dans plusieurs domaines économiques ». Elle vise également à « approfondir le dialogue politique sur les questions régionales et internationales qui sont au cœur des préoccupations des deux pays, notamment les développements de la situation au Moyen-Orient et dans la région du Sahel, ainsi que plusieurs autres questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil de sécurité, d’autant que l’Algérie et la Slovénie s’apprêtent à rejoindre cet organe onusien en tant que membres non permanents » à partir du 1er janvier 2024. En effet, comme l’Algérie, la Slovénie a été élue par l’Assemblée générale de l’ONU en juin dernier pour occuper un siège non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025. On sait que la Slovénie a voté en faveur du projet de résolution humanitaire arabe sur Ghaza adopté par l’Assemblée générale des Nations unies. Pour rappel, la Slovénie, pays de deux millions d’habitants et membre de l’espace Schengen, a annoncé l’ouverture prochaine d’une ambassade en Algérie. C’est la vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères de Slovénie, Tanjia Fajon, qui l’avait affirmé, il y a un an, à Alger, dans une déclaration à la presse au terme de l’audience que lui a accordée le président Tebboune, au siège de la présidence de la République. Elle avait exprimé la volonté de son pays d’ouvrir une ambassade en Algérie, dans le but de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays et travailler avec les autorités algériennes la main dans la main », soulignant avoir évoqué avec le président Tebboune « la profondeur du partenariat entre les deux pays ». Elle s’était félicitée du contrat signé par Sonatrach et la compagnie slovène, Geoplin pour la fourniture à la Slovénie du gaz naturel à travers le gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie pour une période de trois ans à partir de janvier 2023. Elle avait qualifié la signature de ce contrat d' »historique » pour la République de Slovénie qui aspire à « renforcer ses relations avec l’Algérie en tirant profit de nombreuses opportunités d’investissement offertes dans le domaine de l’énergie et des énergies renouvelables ». Elle avait en outre appelé le groupe Sonatrach et la compagnie Geoplin à « travailler ensemble pour notre avenir commun », soulignant que la signature de ce contrat « est une étape importante dans l’histoire du partenariat entre les deux pays ».
M’hamed Rebah
