La semaine prochaine s’annonce politiquement intense en évènements, déclarations et rencontres éminemment politiques, au vu de l’agenda chargé des acteurs politiques impliqués dans la recherche de solutions à la crise que traverse le pays. Une intense activité qui interviendra, faut-il le noter, au lendemain du 26e vendredi du Mouvement populaire et citoyen pacifique, entamé depuis le 22 février dernier, pour le changement du système politique en place.
En effet, samedi prochain, au lendemain des marches prévues sur tout le territoire national, deux rencontres se teindront, pour se pencher sur la solution politique de sortie de crise, sur fond des feuilles de routes dégagées à ce jour, par les partis politiques et la société civile. Deux rencontres sont prévues, après demain, celle de la dynamique de la société civile qui verra la participation des membres composant l’alternative démocratique et du forum des forces pour le changement outre de la tenue en ce même jour, à la Safex, de la première conférence nationale des étudiants. Des rencontres qui se tiennent au lendemain du 26éme vendredi du mouvement populaire pacifique pour le changement du système politique en place, qui, sans nul doute, auront un impact sur la suite des évènements. Par ailleurs, la semaine prochaine, verra également les membres du panel de Karim Younès aller à la rencontre de la classe politique, selon les déclarations de ses membres, dont Djamal Karkadène, porte –parole du panel, indiquant «nous avons pris attache avec l’ensemble des partis de l’opposition» déclare-t-il et que l’élaboration du planning des rencontres avec les acteurs politiques, a débuté mardi dernier et les rendez-vous se fixent selon la disponibilité des responsables politiques. Une démarche qui ne sera pas sans difficultés pour Karim Younès et ses collègues, qui depuis l’annonce de la mise sur pied de ce groupe de «médiateurs», les réactions des partis politiques, de personnalités et des membres de la société civile et de surcroît du mouvement populaire pacifique se sont manifestées rapidement, pour exprimer leur refus du panel et de la mission de Karim Younès, qui moins d’une semaine après avoir rencontré le Chef de l’État, Abdelkader Bensalah, un de ses membres, Lalmas Ismail, en l’occurrence a préféré jeter l’éponge. Depuis sa mise sur pied, le 18 juillet dernier, la mission du panel, axée sur la médiation, comme l’ont souligné, le coordinateur du panel Karim Younès et le chargé des questions politiques, Ammar Belhimer, entre tous les acteurs politiques, syndicaux, personnalités nationales et activistes du mouvement populaire pour tenter de rapprocher les points de vue et arriver, au bout, «à une position la plus consensuelle possible», il est à rappeler que les deux rencontres précitées, de samedi prochain, une autre réunion est prévue, le 31 août prochain, celle que compte tenir les partis de l’alternative démocratique qui prônent la voie d’une constituante comme solution pour aller vers l’édification d’un État de droit.
Karima B.