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AMAR BELHIMER, MINISTRE DE LA COMMUNICATION, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT : « Nous ne tomberons pas dans le jeu du Makhzen »

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Nous ne bénissons pas la normalisation des relations diplomatiques du Maroc avec  Israël et nous ne sommes pas prêts à y accourir », a indiqué M. Amar Belhimer, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Al mayadine. M. Belhimer a précisé que l’Algérie n’a pas été surprise par l’initiative marocaine, « puisque les relations diplomatiques de ce pays avec l’entité sioniste ne datent pas d’aujourd’hui, mais remontent à une soixantaine d’années. Le porte-parole du gouvernement a indiqué que l’Algérie suit la situation de très près et se tient prête à toutes les éventualités.
« Nous sommes conscients que le Makhzen, par la normalisation des relations avec Israël,  aspire à engranger certains avantages politiques et  espère nous voir dévier de nos principes. Ce sont des divagations car nos positions et notre soutien aux causes justes découlent de nos principes », a-t-il indiqué. Ces propos sont une sérieuse mise en garde au makhzen qui espérait créer une nouvelle équation dans la région, après avoir commis l’irréparable à El-Guerguerat et torpillé le cessez-le-feu dans le Sahara occidental en vigueur depuis 1979. Abordant les informations faisant part d’un activisme de l’ambassadeur français en poste à Alger et par la campagne de dénigrement et de déstabilisation qui cible l’Algérie depuis la capitale française, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, n’a pas manqué de rappeler qu’en diplomatie il existe des mœurs que les représentants diplomatiques accrédités dans un pays doivent respecter au risque de se voir déclarer persona-non grata.  « Le représentant diplomatique  d’un pays accrédité en Algérie, fait-il l’ambassadeur de France, ne doit pas ignorer ces règles et ces mœurs pour ne pas avoir à subir des mesures de souveraineté qu’impose un tel comportement. Un ambassadeur étranger n’a pas le droit de rencontrer des parties officielles ou de l’opposition agréée pour ne pas fouler aux pieds les us et coutumes diplomatiques », a-t-il indiqué. Il n’a pas manqué, au cours de son entretien de rappeler la citation du général vietnamien, Giap, qui avait qualifié le colonialisme de mauvais élève qui ne retient pas les leçons, en indiquant que l’Algérie rejette, catégoriquement, la vision française qui veut imposer à l’Algérie une transition. Certains intellectuels et certains cercles ne sèment, par leur interventionnisme, que la mort et la destruction. À cette vision, le peuple a opposé, comme l’a souligné le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, des solutions constitutionnelles pour sortir de la crise », a-t-il souligné.

« Le président de la République s’est bien adressé au peuple »
À une question relative à la maladie du président de la République, M. Belhimer a indiqué  que M. Abdelamdjid Tebboune a rassuré le peuple, le 13 décembre dernier,  sur son état de santé. « Le président de la République s’est adressé directement au peuple qui s’inquiétait pour sa santé. Et pour ceux qui s’intéressent, à dessein, à son état de santé, je dirais qu’il est en voie de rétablissement », a-t-il souligné.
Slimane Ben

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