Les caravanes de sensibilisation contre les maux et fléaux sociaux se succèdent comme les grains d’un chapelet, enfilés un à un par un fidèle. Samedi, c’était la caravane initiée par le collectif des médecins de l’établissement public de santé de proximité (EPSP) qui est passée à la plage du Puits de Béni-Saf et le lendemain, ce sont deux caravanes de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) qui a pris le relais.
Venant d’Alger, en date, du 28 juillet dernier, celles-ci devaient se rendre dans les plages des wilayas de Tipaza, Aïn Defla, Chlef, Mostaganem, Oran, Aïn Témouchent et Tlemcen. Selon notre source d’information le convoi comprend des équipes pluridisciplinaires touchant plusieurs spécialités en psychologies, en sécurité routière, en assistance sociale, en expertise scientifique, en santé-médecine, en tabagisme, en psychothérapie… Bien fournies en informations et en statistiques nationales et mondiales, les deux caravanes avaient su comment appâter et épater des jeunes fillettes et jouvenceaux venus pour la circonstance écouter les explications des spécialistes et suivre les expositions sur les thèmes évoqués plus haut. Il faut rappeler que la plage du Puits relève de la compétence de la sûreté de wilaya, laquelle a mis en branle le plan Azur ou plan bleu. Les accidents de la circulation et la consommation de la drogue ont été les thèmes les plus écoutés par les visiteurs venus de plusieurs horizons sociaux et plusieurs wilayas. Les réunir côte à côte a permis pour certains de se mettre en relation et lier amitié. C’est très sympathique, estiment ceux qui ont voulu s’exprimer à notre rédaction. Le volet lié à la police de proximité, à l’urbanisme et à l’environnement a suscité un intérêt particulier de la part des visiteurs, qui ont compris comment devenir utile en peu de temps et avec peu de moyens. Après Béni-Saf les deux caravanes comptent se diriger en direction des plages connaissant de grandes affluences ces derniers jours. Sont ciblées les plages de Terga, la place centrale d’Aïn-Témouchent et le grand boulevard d’Aïn Témouchent en passant par la grande mosquée de Lalla Khadîdja. Le centre de dépistage de maladies infectieuses et d’examens sérologiques d’Aïn Témouchent joue un grand rôle dans la lutte contre la toxicomanie, le tabagisme et les maladies virales transmissibles. Lui aussi, il organise des journées de sensibilisation et de prévention à l’endroit des écoliers, lycéens et étudiants à longueur d’année. Les deux caravanes de la Sûreté nationale constituent un appoint considérable. Tous se sont mis d’accord que le toxicomane nécessite une prise en charge accrue tout le long de sa mise en examen, pour lui établir un calendrier approprié de cure. Le message est passé.
Boualem Belhadri
