Nonobstant les rudes épreuves conjoncturelles que connaît l’Algérie en ces moments difficiles liés à la récession du prix du baril du pétrole et les conséquences générées quant aux projets gelés, dans différents domaines d’activités économiques, la wilaya d’Aïn-Témouchent qui s’est inscrite, bon gré, mal gré, dans cette perspective de choix à prioriser, a donné de l’importance aux projets ayant une retombée directe sur les préoccupations du citoyen.
C’est ce que ne cessait de répéter, Hamou Ahmed Touhami, le wali d’Aïn Témouchent quand l’occasion se présente alors qu’il présidait des réunions, de tous genres, tantôt avec les premiers responsables des secteurs économiques dont principalement les membres de l’exécutif, tantôt les chef de daïras et tantôt les membres du conseil de wilaya ainsi que les populations lors de ses sorties d’inspection et de travail à travers les communes de la wilaya. Les choix de la wilaya accordent une particularité avantageuse aux projets de logements, toutes options confondues. Aussi eu égard aux demandes sans cesse croissantes, le wali donne la priorité aux logements sociaux locatifs et publics aidés ainsi que les logements ruraux. Ainsi durant le quinquennal 2010-2015, un parc de 38 384 logements a été inscrit à l’indicatif du secteur de l’habitat dont 22 499 unités ont été distribuées, le reste est en voie de réception, selon la chargée de la cellule de communication de la wilaya. La distribution des programmes de logements a été faite selon un prorata tenant en compte l’importance de la commune, le type de logements demandés par les souscripteurs et l’engouement pour tel ou tel programme et formules proposées pour en acquérir. Le directeur du logement et des équipements publics avait rapporté que le programme de 9 684 logements ruraux est pratiquement terminé et recensé excepté 71 unités qui sont en cours de réalisation alors que 7 536 autres sont réceptionnées. Par ailleurs sur un parc de 7 410 logements sociaux participatifs, lancé durant les mêmes horizons de planifications, 6 453 logements ont été achevés, le reliquat qui connaissait des problèmes avec les promoteurs aurait été confié à l’OPGI pour l’achever, selon un montage financier impliquant également les souscripteurs qui devaient y participer à concurrence de 10 à 15%, selon toute vraisemblance. Aussi les logements publics locatifs(LPL) qui totalisent 16 490 unités accusent en quelque sorte un retard dans leur livraison dans les délais contractuels pré établis, apprend-on. Les causes sont nombreux et entre autre on évoque la main d’œuvre qualifiée et la disponibilité des matériaux de construction. Ces arguments ne concernent pas réellement les pouvoirs publics qui dans certaines limites, ils y tiennent compte. Ainsi à cause de ces problèmes il n’a été permis de livrer que 8 237 logements soit un peu plus de 50% du parc lancé au début du quinquennal écoulé. L’année 2016 s’avère la plus maigre en termes d’inscription de projets de logements, tous types confondus, constate-t-on.
Les quotas alloués sont 1000 logements publics participatifs (LPP), 1 800 logements publics aidés (LPA), 2 000 unités au titre du programme AADL.
Boualem Belhadri