Accueil ACTUALITÉ AIDE À L’INSERTION PROFESSIONNELLE : Les entreprises appelées à s’exécuter

AIDE À L’INSERTION PROFESSIONNELLE : Les entreprises appelées à s’exécuter

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En dépit des délais fixés préalablement, l’intégration des jeunes bénéficiaires du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle et sociale dans des postes permanents que ce soit dans le secteur public ou privé accuse un retard considérable.

Ce pour quoi le ministère du Travail par le biais de la Direction générale de l’emploi et de l’insertion (DGEI) a appelé les entreprises des deux secteurs à accélérer le processus et respecter les clauses de l’article 19/336.
Dans une note adressée aux directions de l’emploi des wilayas, la DGEI a insisté sur la nécessité de rappeler aux institutions publiques au niveau local que les bénéficiaires du mécanisme d’aide à l’insertion professionnelle sont concernés par les dispositions de l’article 10 du décret exécutif 19/336 portant sur l’intégration de jeunes diplômés en activité jusqu’au 31 octobre 2019 dans des postes permanents. Le ministère du Travail a également appelé les directeurs de l’emploi à ne pas rompre le contrat de cette catégorie de travailleurs jusqu’à ce qu’ils soient définitivement recrutés. À noter que l’opération d’intégration des bénéficiaires du dispositif de l’aide à l’insertion professionnelle a été rallongée jusqu’en 2023, celle-ci ayant accusé un retard considérable en raison de la non-ouverture de postes budgétaires correspondants aux spécialistés des contractuels. À noter que ces instructions du ministère du Travail interviennent à quelques jours seulement de l’entrée en vigueur de l’allocation chômage, destinée à une catégorie bien définie de jeunes âgés de 19 à 40 ans. La résiliation des contrats des contractuels recrutés dans le cadre du mécanisme de l’insertion professionnelle entraîne sans nul doute une forte demande de cette allocation fixée à 13 000 dinars.
Pour rappel, le chômeur primo-demandeur d’emploi doit remplir plusieurs conditions. Il doit d’abord être inscrit auprès des services de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) depuis au moins 6 mois, ne pas disposer d’un revenu, quelle que soit sa nature, justifier sa situation vis-à-vis du service national et ne pas être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur ou de formation professionnelle. Le bénéficiaire ne doit pas avoir déjà bénéficié des dispositifs publics de soutien à la création et à l’extension d’activités, d’aide à l’insertion professionnelle et d’aide sociale, alors que le conjoint ne doit disposer d’aucun revenu, quelle que soit sa nature. Le ministre du Travail de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Cherfa, avait annoncé le lancement d’une plateforme numérique le 25 février en cours pour communiquer avec les personnes inscrites auprès des agences d’emploi (ANEM) sur les dates fixées pour le dépôt des dossiers et de réception de l’allocation chômage.
Ania Nch

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