Accueil ACTUALITÉ AFFAIRE D’EXFILTRATION D’AMIRA BOURAOUI : La France, nid de « khabardjia »

AFFAIRE D’EXFILTRATION D’AMIRA BOURAOUI : La France, nid de « khabardjia »

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L’affaire d’Amira Bouraoui en cache bien une autre. Il s’agit de celle d’Abdou Semmar, ce servile à la solde de l’étranger dont la France qui le protège refuse de l’extrader malgré la solidité du dossier transmis par la justice algérienne. Est-ce un hasard pour deux affaires intervenant dans un intervalle de temps très réduit ?

Si l’affaire d’Amira Bouraoui a eu le mérite de lever le voile sur la véritable opération d’ingérence menée par la France, dont les nombreuses intrusions officielles, informelles et derrière le rideau dans les affaires algéro-algériennes lors du Hirak de 2019 font foi, elle nous rappelle un certain Abdou Semmar qui, depuis sa fuite du pays en 2019, a trompé les siens pour prendre le parti du pays qui le protège malgré le bien-fondé du dossier judiciaire soumis par la justice algérienne à l’encontre de cet individu. Autrement dit, les agents qui agissent pour le compte de « Fafa » se montrent, et finiront tous par l’être, au grand jour. Force est de constater donc que l’affaire Amira Bouraoui n’est que la goutte de trop qui a provoqué le courroux des Algériens.
En effet, selon certains proches des autorités françaises, l’affaire de l’exfiltration d’Amira Bouraoui, une ressortissante algérienne en liberté provisoire vis-à-vis de la justice algérienne, intervient quelques jours après une autre affaire et qui n’est pas des moins subversives.
Il s’agit de l’affaire d’extradition d’Abdou Semmar qui a été condamné par la justice de son pays à la perpétuité et qui plus est recherché par Interpol en raison du mandat d’arrêt international émis à son encontre. Oui, c’est le cas de le souligner puisque malgré la solidité du dossier du mis en cause transmis par la justice algérienne et les mandats d’arrêts internationaux à son encontre, et après deux années de tergiversations inexpliqués, l’Algérie a reçu un courrier des plus laconiques du parquet de Paris, annonçant qu’elle ne peut donner suite à la requête algérienne car, les Français « ne trouvent pas » l’adresse de domiciliation d’Abdou Semmar. De la pure fumisterie !
Abdou Semmar, un maître-chanteur qui fait dans l’extorsion de fonds en se cachant derrière le statut de journaliste dont il se sert comme une serpillière pour laver l’affront, s’est protégé en offrant ses services à Israël, au Maroc et aux services français. Lui, tout comme Bouraoui et d’autres qui constituent la cinquième colonne, sont ceux qui étaient mis au-devant de la scène en 2019 par l’ex-ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à cette période, pour instaurer une période de transition, avec tout le plan de déstabilisation qui se cachait derrière cette entreprise hasardeuse. Voilà donc, ceux qui étaient contre les élections présidentielles du 12 décembre 2019 et qui réclamaient une période de transition se sont avérés dirigés par des personnes élevées dans la couveuse France.
Farid Guellil

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