Le verdict du procès de l’ex-député FLN, Baha Eddine Tliba sur les «ventes» de sièges sur les listes du FLN lors des élections législatives de 2017 sera rendu le 9 septembre par le tribunal Sidi Mhamed d’Alger, soit mercredi prochain. Le procès de Baha Eddine Tliba s’est ouvert mercredi dernier au tribunal de Sidi M’hamed ou ont comparus également Skander Ould Abbès, fils de l’ex-SG du FLN, Djamel Ould Abbes (Ce dernier entendu en tant que témoin), Kheladi Bouchenak, un informaticien, Mohamed Habchi, un agent immobilier, et Wafi Ould Abbès, deuxième fils de Ould Abbès, en fuite à l’étranger. L’affaire a éclaté quelques semaines avant la tenue des élections législatives, mais elle a été étouffée avant qu’elle rebondisse en 2019. Lors de ce procès, des révélations ont été faites sur le marchandage des candidatures à la députation de 2017. Dans l’après-midi de cette journée, le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed a requis dix (10) ans de prison ferme et des amendes de 8 millions de dinars chacun contre Baha Eddine Tliba et Skander Ould Abbès. La peine de 7 ans de prison a été requise contre Bouchenak et une peine de 3 ans contre Mohamed Habchi, alors que contre El Wafi Ould Abbès le parquet a réclamé la peine maximale avec confirmation du mandat d’arrêt international et la confiscation des biens de Tliba et l’ensemble des fonds et des biens saisis.
LE PROCÈS DES FRÈRES KOUNINEF LE 9 SEPTEMBRE
Par ailleurs, le procès des frères Kouninef, jugés pour des affaires de corruption, aura lieu également le 9 septembre au même Tribunal de Sidi M’hamed après avoir été reporté mercredi dernier à la demande de la Défense. Les frères Réda, AbdelkaderKarim et Tarek Kouninef avaient été placés le 24 avril 2019 sous mandat de dépôt, après avoir comparu la premiè- re fois devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed. Ils devaient répondre de plusieurs chefs d’inculpation dont « trafic d’influence », « blanchiment d’argent », « obtention d’indus avantages », « détournement de fonciers et de concessions », et « non-respect des engagements contractuels dans la réalisation de projets publics ». À rappeler que la demande de report du procès a été justifiée par « l’impossibilité » pour les avocats d’avoir accès à des dossiers et autres documents jugés « nécessaires au bon déroulement du jugement », selon l’argumentaire de la Défense. La juge a donné instruction à l’effet de permettre à la Défense d’accéder aux documents réclamés.
B. O.