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ACQUISITION PAR SONELGAZ DE DÉTECTEURS DE MONOXYDE DE CARBONE : L’avis d’appel d’offre lancé la semaine prochaine

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Le porte-parole de Sonelgaz, Khalil Hodna, a indiqué, hier, qu’au lendemain de la décision des pouvoirs publics, prise lors d’un Conseil des ministres, pour doter tous les foyers algériens de détecteurs de monoxyde de carbone (CO), le Pdg de la société a présidé une réunion pour examiner les voies et moyens permettant la mise en œuvre de deux décisions à savoir, la généralisation de ces dispositifs pour couvrir tous les foyers et la réalisation de laboratoires de vérification, de conformité et de performance.

S’agissant des détecteurs de (CO), l’invité de la chaine Echorouk news a affirmé qu’ils seront installés dans chaque foyer pour lutter contre le tueur silencieux qui endeuille les familles algériennes notamment en ces périodes glaciales, le représentant de la Sonalgaz a fait savoir que ces dispositifs sont disponibles localement mais en quantités insuffisantes pour couvrir tout le territoire national. Il a affirmé dans ce sens que l’entreprise nationale dispose d’une filiale de fabrication de compteurs et qu’une étude pour la fabrication de ces détecteurs est lancée en collaboration avec l’université algérienne, mais sa fabrication est du seul ressort de la société.

C’est gratuit et c’est pour tous les foyers
Dans sa lancée, Hodna a souligné que pour pouvoir doter chaque habitation de ce dispositif salutaire, l’Algérie a tracé un objectif de 22 millions de détecteurs à l’horizon 2024. Pour l’année en cours il est question d’au moins un quart de ces dispositifs, soit 2.5 millions de détecteurs CO pour parer à l’urgence du moment qui consiste en la préservation des vies humaines. Or, ajoute la même source, les quantités fabriquées dans le pays sont loin de répondre à ce besoin de plus de 20 millions d’unités d’où le lancement la semaine prochaine d’un avis d’appel d’offres national et international pour l’acquisition de la quantité nécessaire d’appareils de détection du CO, le cahier des charges est fin prêt.
Il a tenu à préciser, dans ce sens, que c’est la Sonelgaz qui va prendre en charge l’installation de ces dispositifs et que cette opération touchera tous les foyers au niveau national car il y a des normes propres à ces dispositifs à prendre en compte telle que la durée de vie (trois ans selon le choix de la Sonalgaz), ou la sensibilité pour pouvoir fonctionner convenablement.
L’intervenant a rappelé qu’une décision ministérielle de 2020 avait mentionné l’obligation des services commerciaux de doter tous les appareils de chauffage d’un détecteur-ce dernier doit accompagner obligatoirement l’équipement acheté-.

Des laboratoires de contrôle de conformité
Concernant les laboratoires de vérification et de conformité, l’hôte de la chaine privée, a révélé qu’actuellement le pays dispose de trois laboratoires implantés à Alger, Oran, et Sétif, d’autres seront logés à Béchar, Ouargla et Annaba avant de procéder à leur généralisation à travers les quatre coins du pays, précisant que la Sonelgaz a les prérogatives de contrôle via des mécanismes de conformité.
Il a fait savoir dans ce sillage que l’entreprise allait créer de nouveaux mécanismes ou services pour le contrôle des équipements de chauffage, rappelant au passage que dans les années 70 c’était la Sonelgaz qui était chargée de l’installation de ces appareils.
À rappeler qu’une enquête menée en 2015 par les services de contrôle du ministère du Commerce sur les appareils de chauffage à gaz, avait révélé que la quasi-totalité des appareils contrôlés, importés ou fabriqués localement étaient non conformes aux normes exigées.
L’autre mission attribuée à la Sonelgaz consiste en la réalisation de bornes de recharges électriques pour voitures électriques en perspective notamment après l’ouverture du marché algérien à l’importation de véhicule et plus de ceux qui seront fabriqués localement surtout avec les facilités accordées pour les acheteurs de ce type de véhicules qui fonctionnent avec de l’énergie propre.

Des bornes de recharge pour voitures électriques
À ce sujet, Hodna a souligné que la stratégie de la Sonelgaz concernant ce volet c’est le placement de 1000 bornes de recharges électriques en 2024 pour pouvoir alimenter ces véhicules en électricité. Mais qu’en est-il de l’année en cours ? Le responsable de Sonelgaz a fait savoir qu’entre 100 à 300 bornes de recharge seront placées sur l’Autoroute Est/Ouest dans un projet pilote avant de généraliser l’opération sur tout le territoire national, annonçant le lancement d’un avis d’appel d’offres national et international pour la réalisation de ce projet dont l’étude a été déjà entamée pour toucher toute l’Algérie.

Exportation de l’excédent de l’électricité
Hodna a rappelé que sur une capacité de plus de 25000 mégawatt, dont dispose l’Algérie, seule 16000 mégawatt sont utilisés et que chaque wilaya connait un excédant qui se situe entre 40 à 80%, précisant que l’électricité une fois produite n’est pas stockable d’où la nécessité de son exportation.
Dans ce cadre, il a affirmé que l’Algérie exporte déjà son excédent de l’électricité vers la Tunisie à raison de 500 mégawatt et que l’entreprise examine à présent l’exportation de cette énergie vers l’Europe à travers l’Italie avec un canal sous terrain de quelques 370 kg.
« Une autre étude en cours d’élaboration pour approvisionner la Lybie en électricité comme nous visons aussi le marché africain et Cuba », a-t-il relevé, ajoutant que l’Algérie via la Sonelgaz exporte également des turbines vers le Moyen- Orient et des puces turbines à destination de la Hollande.
Concernant le raccordement en électricité des zones industrielles, l’intervenant a indiqué que sur les 50 ZI existantes en Algérie la Sonelgaz a pris en charge 36 d’entre elles en raccordement en électricité avec un montant qui s’élève à 38 milliards de DA avec un échéancier de paiement de 36 mois, alors que six autres ont été portées par le ministère de l’Industrie.
Il a fait savoir, par ailleurs, que l’Algérie possède 22 stations électriques solaires dont une éolienne et que la Sonelgaz travaille encore sur les énergies renouvelables.
Brahim Oubellil

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