Les services de la Gendarmerie nationale d’Aïn Defla lanceront mardi prochain une campagne de sensibilisation contre les accidents de la route à proximité des établissements scolaires du premier palier de trois communes de la wilaya, a indiqué le responsable de la Cellule de communication et des relations publiques du groupement territorial de ce corps de sécurité.
L’objectif de cette campagne qui sera lancée dans les communes de Khémis Miliana, El Attaf et Aïn Defla est d’ancrer la culture se rapportant à la circulation routière chez les enfants qui, à la faveur de leur perception idéaliste des choses, ne manqueront certainement pas de transmettre le message à leurs parents , a indiqué le lieutenant Taïbi Saliha, à l’ouverture de la campagne nationale de sensibilisation sur les accidents de la route lancée à l’initiative de l’Association nationale de la sécurité routière sous le slogan pour un retour aux classes sans accidents. Des cours théoriques et pratiques sur la manière de conduire ainsi que sur la nécessité du respect des plaques de signalisation figurent au programme de cette campagne, a-t-elle précisé, observant que la fougue des enfants peuvent être d’un grand apport dans la lutte contre les accidents de la route. Evoquant Aïn Defla, elle a noté que cette wilaya occupe les premières places à l’échelle nationale, en matière de survenue des accidents de la route, notant toutefois que ces derniers ont connu une baisse en 2017 (475) comparativement à 2016 (621), grâce notamment au plan de la circulation mis en place ainsi que des campagnes de sensibilisation lancées. Relevant les répercussions psychologiques, sociales et financières des accidents de la route, le représentant de la sûreté de wilaya de Aïn Defla, le lieutenant Sid Ahmed Kouadri a, pour sa part, mis en exergue la stratégie de la DGSN dans la lutte contre les accidents de la route basée, essentiellement, sur le travail de proximité en vue d’asseoir la culture inhérente au respect du code de la route.
De même que le citoyen est présent dans l’équation sécuritaire, il ne pourra que l’être s’agissant du travail inhérent à la lutte contre les accidents de la route, a-t-il soutenu, rappelant que les statistiques attestent de manière formelle que le «facteur humain se trouve derrière l’écrasante majorité des accidents qui surviennent sur les routes.» Affirmant que les spécialistes des accidents de la route prévoient qu’à court terme, «ce phénomène va causer le décès de quelque 2 millions de personnes à travers le monde, ce qui fera de la criminalité routière la 2ème cause de décès après le SIDA», le lieutenant Kouadri a mis en exergue le rôle de la société civile dans la lutte contre ce phénomène destructeur. Motivant le choix de la date de la tenue de cette rencontre par l’intensité du trafic routier à la veille du retour des élèves à leurs classes, le président de l’Association nationale de la sécurité routière, Chekiane Ali, a, pour sa part, soutenu que la lutte contre les accidents de la route «ne doit pas constituer le souci des services de sécurité uniquement.»
Déplorant le fait que dix morts sont parfois déplorés sur les routes du pays, il a mis l’accent sur la nécessité de l’implication de la société civile pour atténuer de l’hécatombe qui s’abat sur les routes du pays. En sus des services de sécurité, diverses directions, à l’instar notamment de celles des transports et des travaux publics, ont pris part à cette manifestation abritée par le centre de formation professionnelle Aïn Defla 1.