Lutte contre le sida : journée de sensibilisation à Amizour

Louable initiative que celle prise par le comité local du Croisant-Rrouge algérien d’Amizour qui a décidé d’organiser une journée se sensibilisation contre le Sida, coïncidant avec la Journée mondiale du Sida. Une journée qui a eu lieu hier (Samedi) au niveau du complexe sportif de proximité de la ville d’Amizour (CSP. C’est une journée organisée aussi en collaboration avec la direction dudit complexe. C’est sous le slogan « Pour une jeunesse dans un monde sain sans Sida » que le comité local du Croissant-Rouge algérien d’Amizour a célébré cette journée où un programme varié a été tracé avec l’ouverture de la journée à partir de 09 h du matin, suivie par l’accueil des invités. Tout comme les organisateurs avaient distribué des dépliants et une exposition au niveau du complexe. Dans le même programme, il y’avait de l’animation avec des clowns, tours de magie et animation musicale. Dans l’après-midi, les organisateurs ont prévu une conférence-débats animée par un médecin, qui répondrait au nom d’Adouane, le psychologue Zaidi Adel et le représentant de l’ADS, Mebrouk Azibi. Il y’avait une pièce théâtrale qui a été jouée dans l’après-midi suivie par la remise des attestations de participation et enfin une collation a été organisée en l’honneur des participants et des invités. Notons que le comité local du Croissant-Rouge algérien d’Amizour, a adressé des invitations pour l’APC d’Amizour, la sûreté de daïra, la direction de l’hôpital Benmerad d’Amizour, le chef de daïra ainsi que la Protection civile. Trois associations y’ont participé, entre autres, celle prénommée «Sans frontières/Bienfaisance», celle de «Tuddert d’aide aux malades cancéreux et «El Amel/Autistes». Pour l’un des membres assesseurs du comité local du Croissant-Rouge algérien, M. Boudraham Abderrahmane, «à l’ occasion de la journée internationale de lutte contre le Sida, qui coïncide chaque année avec le 1er décembre et en collaboration avec le CSP d’Amizour, on a invité des associations et ceux avec qui on collabore pour y participer et cela permettra aussi au large public de les connaitre. C’est une occasion aussi de créer justement un environnement de partage d’idées et où les associations peuvent s’entraider. Durant cette journée, on a programmé une conférence pour avoir l’avis des médecins et psychologues. Tout comme on aura un représentant de l’ADS pour nous donner les statistiques de la ville d’Amizour. Notre objectif de cette journée de sensibilisation, on veut se baser aussi sur l’information. Qui n’a pas entendu parler de cette maladie du Sida ? Mais certains ne connaissent pas les symptômes de la maladie ! Comment elle vient et comment se protéger. Notre but est donc de permettre au large public d’avoir une idée sur les causes du Sida, ce qui le provoque et qui le font apparaitre. On va se baser sur la jeune génération qui pourrait transmettre le message et propager l’info. ». Pour M. Ferchouli, président de l’association Tuddert d’aide aux malades cancéreux, qui est parmi les associations invitées, «la journée nationale du Sida est une journée nationale avec une maladie qui commence à devenir beaucoup plus un fléau social en Algérie. Le nombre de malades atteints de ce virus commence à augmenter, à prendre de l’ampleur et à poser problème au niveau de l’Algérie. Notre objectif est de sensibiliser les gens contre les méfaits de cette maladie. Par cette action, on cherche à casser ce tabou, et la sensibilisation relève du mouvement associatif.». De son côté, le nouveau directeur du CSP d’Amizour, Aitouche El Mehdi, dira «notre message en célébrant cette journée est de dire aux gens que ces maladies ne devraient pas être un sujet tabou dans la société et qu’on est tous concerné. Des journées de sensibilisation et d’informations doivent se perpétuer dans le mouvement associatif. Ma foi, on doit faire de notre mieux pour casser les tabous qui rongent la société. ». Disons donc que ce genre d’initiatives doit se perpétuer à l’avenir, ne serait-ce que sensibiliser les gens afin de prendre leurs précautions.
M. R.