Le sommet de la Ligue Arabe-Amérique Latine qui se tient a Ryad en Arabie Saoudite , outre, les questions de coopération entre les deux regroupements continentaux donne lieu en coulisse et même en plénière à d’intenses discussions sur le prix du baril de brut. Ainsi neuf pays membres de l’OPEP, ainsi qu’un pays producteur non-OPEP sont présents à ce sommet et selon les observateurs, une entente sur une hausse des prix du brut n’est pas exclue. Des discussions entre pays membres de l’OPEP sur l’état actuel du marché pétrolier se sont déjà tenus en parallèle du traditionnel sommet des pays de la Ligue arabe avec ceux d’Amérique Latine, avec en toile de fond la demande de fixation du prix du baril de pétrole formulée cette semaine par le président vénézuélien Nicolas Maduro au ministre saoudien de l’Énergie, Ali Al Nouaimi, pour la stabilisation des prix du pétrole. Cette demande a été soutenue par l’Algérie et l’Equateur, lors du sommet. Le prix, arrêté à 80 dollars le baril a été proposé conjointement par le président du Venezuela Nicolas Maduro et l »Equatorien Rafael Correa, présents à ce sommet de deux jours. Pour stabiliser le marché pétrolier, les pays arabes et latino-américains producteurs de pétrole, à l’instar de l’Irak, la Libye et le Mexique, négocieront les opportunités de fixation de ce prix (80 dollars/baril) . Sur les 34 pays de l’ASPA, neuf d’entre eux sont membres de l’OPEP qui compte 12 pays, et bientôt 13 avec la prochaine adhésion de l’Indonésie en décembre. Un accord entre ces neufs pays en plus d’un grand producteur non Opep, le Mexique, pourrait peser dans les tentatives d’obtention d’un prix juste et équilibré du prix du pétrole, qui a perdu plus de 50% de sa valeur depuis juin 2014. Ces discussions informelles sur un prix acceptable pour les pays exportateurs y compris pour les monarchies du Golfe, qui ont du mal à boucler leurs budget 2016, interviennent sur fond d’une nouvelle guerre pétrolière russo saoudienne. Cette réunion de Riadh, intervient dans un contexte de nouvelle guerre pétrolière, mais cette fois-ci, l’Arabie Saoudite, après avoir livré d’inutiles batailles à l’Iran et au Schiste américain.
La guerre feutrée Ryad-Moscou, a commencé, alors que les Saoudiens ont commencé à marauder sur le terrain de chasse de la Russie, en fournissant du pétrole brut à bas prix à la Suède. Les médias russes et saoudiens parlent d’un acheminement prochain du brut saoudien vers la Suède, jusqu’ici client traditionnel de la Russie. L’agence Reuters avait indiqué le 5 novembre dernier que « le raffineur suédois Preem a acheté sa première cargaison de pétrole brut d’Arabie saoudite », ajoutant que Preem lui a confirmé l’information sans pour autant donner plus de détails. Au mois d’octobre dernier, l’agence Bloomberg a fait état de la présence de compagnies saoudiennes en Pologne, également client favori de la Russie. «Les compagnies pétrolières saoudiennes sont en train de pomper activement en Pologne », précise la même source en citant Igor Sechin, le P-DG de Rosneft. Toujours en octobre 2015, les majors pétroliers Exxon, Shell, Total et Eni ont augmenté leurs achats de brut saoudien pour leurs raffineries en Europe de l’Ouest et en Méditerranée au cours des derniers mois, au détriment du brut russe. Pour Caracas, «La stabilité des prix du pétrole viendra par la fixation d’un seuil des prix du pétrole, comme proposé par le Venezuela à 70 dollars le baril, et non par le diktat du marché, qui peut s’avérer très cruel », estiment des experts après presque un an de réunions, de tentatives et de propositions pour stabiliser le marché pétrolier, entré en dépression depuis juin 2014. Caracas plaide depuis plus d’une année pour l’instauration de mécanismes de production favorable à l’établissement d’un prix variant entre 70 et 100 dollars le baril. «Le pétrole devrait se vendre autour de 80 dollars le baril, vu le rythme de production des mois derniers », a estimé le président de la compagnie nationale vénézuélienne PDVSA, Eulogio del Pino, pour qui, la responsabilité de la stabilisation des prix incombe aux pays de l’Opep qui devraient obtenir un prix juste et équilibré. Ce serait donc une énième tentative du président vénézuélien, après «l’échec» de la réunion technique des producteurs Opep-nonOpep, tenue le 21 octobre dernier à Vienne. Lors de cette réunion, l’Arabie Saoudite, premier producteur de l’Organisation avec 10,3 millions de barils/j, a décidé pour la première fois depuis 2008 de réduire le prix de son brut (Arab Light), tout comme l’Iran qui a réduit sa production. Mais la réduction de ces deux valeurs ne visait que l’introduction de la production de ces deux pays vers de nouveaux marchés, sans incidences directes sur le prix global de l’or noir.
Lancé au Brésil en 2005, le sommet des pays d’Amérique latine et de la Ligue Arabe se tient depuis tous les trois ans . L’Algérie participe à ce sommet avec une importante délégation dirigée par le président de L’APN, représentant le chef de l’état.
M. Bendib
C’est la dernière chance de l’OPEP avant l’éminence inévitable d’une Troisième guerre mondiale. L’économie globale dépend de la stabilité’ du prix du pétrole.
La stabilité du monde dépend d’une fourchette technique énergétique équilibrée, qui permettra de stabiliser le monde économique.
Il n y’a aucune loi naturelle qui dicte que le prix de production d’un baril de pétrole au Canada,les USA et le reste des pays consommateurs industrialises revient ou oscille
de 45 a` 75 dollars et dans les pays producteurs du monde en voie de développement ce prix balance dans une fourchette dérisoire et irresponsable de 4 a` 16 dollars.Il y’a un déséquilibre inhumain entre les pays riches et les pays dont la source de revenu dépend essentiellement du prix du pétrole.
correction:
Il est temps que les pays producteurs fassent preuve d’indépendance de jugement dans leurs propres intérêts et celui de leurs peuples, respectifs.
Finalement, c’est une occasion pour l’Algérie d’adopter l’ANGLAIS comme 3ieme langue officielle, si elle est vraiment soucieuse de son avenir économique.
C’est la langue de l’économie mondiale et de l’entente internationale.
…… Lire:
– ……….. Allah Yarham Chouhada Ain Salah ………..
correction:
Le vœux de tous les pays libres c’est de voire durant cette conférence de Riyadh, que les saoudiens sont conscient de la notion de l’équilibre du monde et que l`ère de l‘esclavage est révolu:
On souhaite que les saoudiens de Riyadh et tout le reste de Chababe El-Riyadh démontrent au monde que cette nouvelle génération de saoudiens est civilisée et consciente de l’enjeu mondial.
En descendant dans les rues avec les slogans saoudiens nationalistes et progressistes suivants :
Allahou Akbar :
Aliha Nahyia,Aliha Namoute Oua mine Sabiliha Nouktale Oua Noukatele Al=Bermile a` 100 dollars Oua Aleihha Nalqua Allah
Ceci démontrera au monde entier, que cette nouvelle génération de Saoudiens est consciente de l’enjeu pétrolier mondial et elle est aussi soucieuse de son avenir.